François Kouablan, a procédé au lancement d'un atelier d'analyse du draft du cadre mondial post 2020 pour la diversité biologique.
M. Kouablan a expliqué que les discussions et les travaux sur le sujet permettront à la Cop-15 de marquer un tournant pour les Nations-Unies, par l'adoption d'objectifs précis et ambitieux pour tous les acteurs. « Ce cadre vise à préparer entre 2021 et 2030, un système politique et économique mondial pur que les sociétés humaines soient en mesure de vivre en harmonie avec la nature d'ici 2050 », a-t-il indiqué.
Selon le rapport mondial de la plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, les écosystèmes et la biodiversité du monde se détériorent plus rapidement que jamais, mettant en péril le bien-être et l'avenir de l'humanité, a relevé le directeur de cabinet. Il a ajouté que 13 millions d'hectares de forêt sont perdus chaque année, un million d'espèces menacées d'extinction, 75% et 66% des écosystèmes terrestres et maritimes sont endommagés.
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Le point focal national de la convention sur la biodiversité, Dr N'Tain Jeanne, a expliqué que, en vue de répondre aux besoins de restauration de la biodiversité, des engagements ont été pris afin de faire de la décennie 2011-2020, une décennie d'actions concrètes de la biodiversité à travers les 20 objectifs d'Aichi au Japon. « Ces objectifs n'ont vraisemblablement pas été atteints », a-t-elle indiqué.
Les Nations-Unies ont décidé de mettre en place un nouveau programme post 2020 pour la diversité biologique. L'élaboration de ce nouveau cadre demandant la participation de chaque Etat partie.