Soupçonné de soroïsme ou de pro-Soro, Wattao a été limogé le 14 mars 2019 de ses fonctions de commandant de la Garde présidentielle.
Le colonel-major Issiaka Ouattara dit Wattao (photo) a passé l'arme à gauche, le dimanche 5 janvier 2020. Il n'a pas survécu au diabète qui l'a rongé jusqu'à la mort. Ce charismatique et bling-bling ancien seigneur de guerre a gravi rapidement les échelons de la hiérarchie militaire. En même temps qu'il commençait à perdre la cote auprès du chef suprême des armées, Alassane Ouattara.
Dans la guerre de l'ombre pour isoler tous les chefs militaires soupçonnés de soroïsme, il était relevé, le 14 mars 2019, de ses fonctions de commandant de la Garde présidentielle pour un poste davantage honorifique: commandant des Unités rattachées à l'état-major général des armées (UREMAG), une sorte de coquille presque vide.
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Le pouvoir ivoirien va néanmoins confondre ses détracteurs par son élégance et sa finesse. Il a promu Wattao au grade de colonel-major le 18 décembre 2019, alors qu'il a été évacué le 13 décembre, à New York, aux États-Unis d'Amérique, pour une sévère crise diabétique que certains ont assimilée à un empoisonnement.
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Wattao arborera donc, à titre posthume, son précieux galon de colonel-major. Tout comme Charles Koffi Diby n'a pas réoccupé son fauteuil de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel.
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En effet, nommé président du conseil d'administration de l'Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions (AICESI), à sa réunion à Bucarest (Roumanie, 8 au 11 octobre 2019), Koffi Diby était reconduit, le mercredi 30 octobre 2019, dans ses fonctions de président de l'institution nationale. Mai