Les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont officiellement démarré vendredi 1er janvier 2021 lors d'une cérémonie virtuelle initiée par le secrétariat permanent basé à Accra, au Ghana.
Lancée en mars 2018 à Kigali, au Rwanda, par l'Union africaine, la ZLECAF a jusqu'à présent réuni 54 pays signataires. Il s'agit d'une étape importante dans l'intégration économique au sein d'un espace commercial potentiel avec 1,2 milliard de consommateurs qui pourrait atteindre les 2,5 milliards en 2050.
La Zone de libre-échange continentale pour l'Afrique est l'« un des projets les plus emblématiques de l'agenda africain », selon le président du Niger, Issoufou Mahamadou, lors de la phase opérationnelle du projet à Niamey en juillet 2019.
Entrée en vigueur le 30 mai 2019, la ZLECAF a comme objectif de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent, basé sur la libre-circulation des activités et des investissements.
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Cet espace créera un marché de près de 3.000 milliards de dollars, sans aucun droit de douane ni restriction à la frontière, selon les données fournies pas ses concepteurs.
Actuellement, le commerce intra-africain représente actuellement environ 16% du commerce total du continent, soit 2% du commerce mondial, alors que les flux commerciaux intra-européens sont à hauteur de 67%.
La ZLECAF est une zone géographique continentale dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l'UA. Elle vise à stimuler le commerce intra-africain en offrant un Accord commercial global et mutuellement bénéfique entre les Etats membres, couvrant le commerce des biens et des services, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et la politique en matière de concurrence.
