Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, une rébellion armée attaque Abidjan tuant Boga Doudou, le général Robert Guéi…
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, une rébellion armée attaque simultanément Abidjan et deux capitales régionales (Bouaké, au centre, et Korhogo, au nord). Objectif : renverser les Institutions républicaines.
À Abidjan, plus de 300 morts sont dénombrés dont le ministre d'État Émile Boga Doudou, le général Robert Guéi et l'artiste Marcellin Yacé. De toutes ces victimes (civils et militaires), seul l'assassinat de l'ex-chef de la junte militaire que la campagne attribuait au pouvoir Gbagbo, a fait l'objet d'un procès.
Mais voilà. Jean Blé Guirao, secrétaire général de l'UDPCI (parti fondé par Guéi), a lancé une bombe, le 18 septembre 2020, à la veille du 18è anniversaire de ce triste événement.
LIRE AUSSI : Présidentielle ivoirienne 2020 : décryptage de la stratégie du RHDP pour la réalisation du « 1 coup ko »
Alors que le général Brunot Dogbo Blé, commandant de la Garde républicaine sous Gbagbo, et le capitaine Séka Yapo Anselme dit Séka Séka, aide de camp de Mme Simone Gbagbo, reconnus coupables de l'assassinat de Guéi, ont été condamnés à la prison à vie, Blé Guirao, dans un post, écrit : « Les meurtriers du général Guéi et leurs commanditaires courent toujours », contrairement, ajoute-t-il, à la promesse de campagne électorale d'Alassane Ouattara.
LIRE AUSSI : Pourquoi Macron rappelle Gilles Huberson, ambassadeur de France à Abidjan, à Paris ?
Explication: la vérité n'a pas encore éclaté sur l'affaire Guéi. Dogbo Blé, Séka Séka et tous les autres accusés ne sont donc pas les auteurs de la disparition violente du président de l'ex-Comité de salut public (CNSP).