ACTUALITES LONDRES, 11 décembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Environ trois adultes sur dix estiment que la vie reviendra à la normale dans six mois ou moins, une augmentation par rapport au un sur dix d’il y a environ deux mois, a déclaré vendredi l’Office britannique des statistiques nationales (ONS).
Le plus grand nombre d’optimistes se trouve à Londres, où exactement un tiers des adultes de la capitale britannique ont déclaré qu’ils pensaient que leur vie reviendrait à la normale dans les six mois. Le nombre d’optimistes le moins élevé – 25 % des adultes – a été enregistré dans l’Est de l’Angleterre et dans les régions du Yorkshire et du Humberside.
Au niveau national, les signes d’espoir les plus nombreux ont été perçus parmi les adultes de 70 ans et plus, avec près d’une personne sur trois estimant que sa vie reviendrait à la normale dans six mois ou moins.
Parallèlement, 32 % des hommes et 34 % des femmes pensent que la reprise post-COVID-19 sera plus longue, estimant que la vie reviendra à la normale dans sept mois à un an.
L’ONS a déclaré que sa dernière enquête a révélé que 19 % des adultes en Grande-Bretagne ont subi des formes d’anxiété et de dépression en novembre, soit le double du nombre de cas signalés avant la pandémie.
Près de la moitié des adultes ont déclaré que leur bien-être avait été affecté par la pandémie, ce chiffre passant à 81% chez les personnes ayant connu une forme de dépression et/ou une forme d’anxiété.
Parmi les personnes ayant déclaré que le coronavirus affectait leur bien-être, les effets les plus fréquemment signalés étaient le sentiment de stress ou d’anxiété (62%), l’ennui (51%) et l’inquiétude face à l’avenir (49%).
L’Angleterre est actuellement soumise à un nouveau système de restrictions à trois niveaux concernant le nouveau coronavirus. Ce système, qui a placé environ 98% de l’Angleterre dans les niveaux deux et trois les plus élevés, doit être revu le 16 décembre.
Pour ramener la vie à la normale, des pays tels que la Grande-Bretagne, la Chine, l’Allemagne, la Russie et les Etats-Unis se livrent à une course contre la montre pour développer des vaccins contre le COVID-19. Fin
