La tombe de DJ Arafat vandalisée, profanée. Son corps exhumé. Son cercueil ouvert et déterré. La bêtise humaine au grand jour. Pauvre Ange Didier Houon!
Cette après-midi, du 31 août 2019, je pleure ARAFAT. Cette après-midi, je pleure cette Chine sans foi, ni loi.
Cette Chine capable de se permettre d'exhumer le corps de son idole. Capable de profaner le corps d'un artiste dont elle s'est toujours réclamée.
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Ange Didier n'aura pas eu de repos du fait de sa trépidante vie.Pourrait-on au moins permettre qu'il se repose dans sa mort ?
Est-il encore besoin de le dire ? Nous avons assurément touché le fond. Ces jeunes ne font que nous présenter la face hideuse de notre société.
Une société qui n'a cessé de s'enlaidir au fil des années avec tous les troubles que nous n'avons cessé de connaître et qui ont fait le lit à la crise armée que nous avons connu.
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Notre société continue malheureusement de s'enliser avec une jeunesse qui n'a plus aucun repère.
Dans cette société déshumanisée, il y a de nouveaux paradigmes qui ont pour noms : enrichissement illicite, vol, tricherie, impunité, dépravation.
On a désacralisé la vie pendant que les valeurs ont disparu.
Dans cette arène de la vie, ces jeunes se présentent tels des gladiateurs, prêts à tous les sacrifices pour se faire une place au soleil.
« On a désacralisé la vie pendant que les valeurs ont disparu »
Les valeurs telles que le travail, le respect, la discipline, relèvent désormais du passé. Dans cette ruée vers l'enrichissement facile et la gloire, la jeunesse ne s'embarrasse d'aucun scrupule.
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Les valeurs morales, religieuses et culturelles ils ne sont plus prêts à s'en accommoder. Tournant le dos à leur conscience, ces jeunes sont devenus adeptes de fétichisme et de maraboutage.
Notre société a contribué à construire des monstres, à travers ce silence coupable et permissif et une inaction coupable. Le résultat nous le connaissons et nous en sommes tout ou en partie responsables.
Au-delà de l'émoi suscité par cette profanation, quelles mesures courageuses comptons nous prendre contre ces criminels ? Ils ne sont d'ailleurs pas les premiers à s'illustrer de cette funeste manière.
Qu'avons-nous fait de nos « gnambros » ? De nos très chers microbes, plus connus sous le doux euphémisme d'enfants en conflit avec la loi ? RIEN !
Cette spirale de l'impunité se traduit très bien par cette expression bien ivoirienne : « ça ne va pas quelque part ».
Nous avons atteint le 4è sous-sol de la décrépitude morale. Et cette descente aux enfers n'est pas près de s'arrêter tant que nous continuerons d'être des Ivoiriens qui tournons le dos à l'Union, à la Discipline et au Travail.
