Marcel Amon-Tanoh, Secrétaire Exécutif du Conseil de l'Entente, a donné ce 19 juillet 2022 sa position sur la question des 49 militaires ivoiriens retenus à Bamako.
Le lundi 18 juillet 2022, le Mali a appelé à une médiation du Togo, qui l'a acceptée, pour « un dénouement heureux » de la situation qui concerne les 49 militaires ivoiriens détenus depuis huit jours à Bamako.
Marcel Amon-Tanoh, Secrétaire Exécutif du Conseil de l'Entente, a salué ce mardi cette décision du Mali et du Togo. « En ma qualité de Secrétaire Exécutif du Conseil de l'Entente, je me réjouis de l'initiative de S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement du Conseil de l'Entente, d'avoir accepté la mission de facilitation entre la Côte d'Ivoire, pays membre du Conseil de l'Entente et le Mali, pays au statut d'observateur du Conseil de l'Entente, relative à la situation des 49 militaires ivoiriens retenus à Bamako » a-t-il déclaré.
Avant de conclure, je me réjouis également que la visite de travail et d'amitié de S.E. Prof. Robert DUSSEY, Ministre des Affaires Etrangères, de l'Intégration Régionale et des Togolais de l'Extérieur, Président du Conseil des Ministres du Conseil de l'Entente, le 18 juillet 2022 à Bamako, au cours de laquelle il a été reçu par S.E. le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition du Mali, laisse envisager un dénouement heureux à cette crise ».
Pour rappel, la Côte d'Ivoire avait demandé mardi dernier la libération « sans délai » de ses 49 militaires arrêtés « injustement » le 10 juillet à l'aéroport de Bamako, et accusés par les autorités maliennes d'être des « mercenaires » cherchant à déstabiliser leur pays.