1 an de prison, dont 6 mois avec sursis, a été requis le 17 juin 2021, à l’encontre de Sarkozy dans l’affaire des dépenses sa campagne 2012.
A la fin du réquisitoire, les procureurs ont souligné la « totale désinvolture » de l’ex-chef de l’Etat dans la gestion des finances d’une campagne qui a coûté près du double du plafond autorisé, et requis en outre une amende de 3.750 euros. M. Sarkozy, absent à l’audience, est jugé depuis le 20 mai.
Des peines allant de dix-huit mois à quatre ans de prison avec sursis ont été requis à l’encontre des 13 coprévenus jugés au côté de Nicolas Sarkozy pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle.
LIRE AUSSI : Laurent Gbagbo à Mama : Son programme pour son village dévoilé
Les procureurs ont demandé trois ans de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour l’ex-directeur adjoint de la campagne, Jérôme Lavrilleux, seul à avoir reconnu la fraude.
Contre les trois ex-cadres de Bygmalion, la société en charge des meetings de Nicolas Sarkozy, qui ont admis avoir accepté la mise en place du système de fausses factures, dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis.
Début mars, Nicolas Sarkozy était devenu le premier ex-président depuis 1958 à être condamné à de la prison ferme : il s’était vu infliger trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis, pour corruption et trafic d’influence, et avait fait appel.