L'ancien préfet d'Abidjan, Vincent Toh BI, est ce 24 octobre 2020, en conférence de presse pour le lancement de sa plate-forme Aube Nouvelle.
Les Ivoiriens réclament depuis quelques semaines, une troisième voie/voix. Une voie/voix au delà des partis, des clans, qui rassemble la communauté nationale dans sa diversité et surtout autour des valeurs prônées par la constitution: une Côte d'Ivoire solidaire, fraternelle portée par le civisme, le respect des textes, le leadership national, la compétence et la performance.
Cette voie/voix, l'espérance pour demain, est peut-être en élaboration. Elle trace ses sillons. Ce samedi 24 octobre 2020, les Ivoiriens sont invités à écouter l'ancien préfet d'Abidjan, Vincent Toh BI. Il est peut-être porteur de cette voie/voix. La politique des parkings étanches rebutent nombre d'Ivoiriens. Elle divise plus qu'elle n'unit.
Elle oppose plus qu'elle ne réunit. Elle inhibe les compétences au profit des fanatiques. Elle brise les liens sociaux et crée des tensions. Rien qu'à observer les Ivoiriens ces dernières semaines. Les supermarchés sont envahis et dévalisés ou presque. Instinctivement, chacun fait ses provisions. Convaincu que le pire est à la porte.
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Les discours guerriers et haineux des hommes politiques ne favorisent pas un climat de sérénité. Une élection, qui aurait dû être un passage en revue des troupes, des compétences et des meilleurs projets de société pour le futur de la Côte d'Ivoire est devenue une angoissante épreuve.
Aube nouvelle pour servir de tampon entre les extrémismes, imposer la réflexion et la prospective, l'éclosion d'une classe qui pense d'abord Côte d'Ivoire avant soi, avant les intérêts partisans. Aube nouvelle. J'y serai.
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Pour écouter. Une présence, comme un soutien à une Côte d'Ivoire qui doit apprendre à mettre en commun ses différences pour son développement. Et non le contraire. La vie tient à un fil dont les deux bouts sont tenus par Dieu. La réalité qui enseigne l'humilité.