Achat de l’anacarde : Kouassi N’Dawa plaide pour le prix fixé par l’Etat de Côte d’Ivoire

Le porte-parole des chefs traditionnels des 21 villages de la Sous-préfecture de Bondoukou a plaidé pour l'achat de l'anacarde.

Selon le chef Kobenan, les acheteurs payent l' en deçà du prix fixé par l'Etat, ce qui constitue un manque à gagner pour les producteurs de la région. Il a sollicité le préfet de Région, Sory Sangaré pour qu'il œuvre auprès du Gouvernement et du chef de l'Etat afin d'accorder une attention particulière à ce désagrément  pour que les paysans vivent normalement de leur produit.

Pour le guide coutumier, l'anacarde depuis quelques années s'écoule difficilement sur le marché alors qu'il pourrait être transformé en usine sur place. Cette situation à une incidence sur le développement des villages notamment,  la baisse du taux de scolarisation à cause de la mévente de l'anacarde, a-t-il déploré.

L'annonce tardive par le Gouvernement du prix officiel de la noix de cajou est une occasion pour les contrebandiers d'écouler la marchandise vers les pays limitrophes, a révélé Tolé Kobenan qui a soutenu que cette fuite du produit est un crime contre l'économie ivoirienne. Il a plaidé pour que la date de la fixation du prix soit en adéquation avec la période de production.

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Depuis la survenue du COVID-19 en Côte d'Ivoire en mars 2020, les activités liées à la production, au stockage, à la commercialisation et à la transformation de l'anacarde ont fortement baissé, obligeant l'Etat de Côte d'Ivoire à mettre en place un plan de riposte dont l'un des axes est l'achat de 200 mille T de noix de cajou auprès des producteurs.

Written by Romuald Kwame

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