Le ministre du Commerce, Souleymane Diarrassouba, a révélé que la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial d'anacarde, vise un taux de transformation de 20 % d'ici à 2025.
Anacarde Côte d'Ivoire. C'était à la cérémonie de clôture conjointe de la 10ème édition de la Cgeci Academy organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) et du deuxième Forum de l'Alliance des patronats francophones dénommé « la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF).
Le ministre a indiqué que dans le secteur de l'industrie, notamment l'agro-industrie, il y a des places à prendre, notamment avec la création des neuf pôles agro-industriels dits agropoles sur l'ensemble du territoire. Deux pôles sont déjà créés, le Projet de pôle agro-industriel du Bélier (2PAI-Bélier) et le Projet de pôle agro-industriel du Nord (2PAI-Nord). Il en reste sept à créer.
Au niveau des ressources halieutiques, a-t-il relevé, la Côte d'Ivoire est un pays consommateur de poissons et 86 % de son alimentation en produits halieutiques est importée. Cela nécessite donc des sorties de devises de plus de 400 milliards de FCFA. Le pays vise, à l'horizon 2030, sa propre production locale de poissons.
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Concernant les produits de rente, notamment le cacao, en Côte d'Ivoire, ce sont 2 200 000 tonnes de production de cacao pour un taux de transformation d'environ 30 %. L'objectif est de le porter à environ 50 % à l'horizon 2030, avec toutes les mesures incitatives qui ont été mises en place et une fiscalité dégressive.
C'est également le cas pour l'anacarde dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial avec environ un million de tonnes de noix de cajou à fin 2021 pour 14,5 % de taux de transformation. Un taux de 20 % de transformation est visé d'ici à 2025.
À propos du caoutchouc, c'est une production dans l'ordre d'1 million de tonnes dont le pays transforme 70 %, en première transformation. L'objectif est d'atteindre 100 % d'ici à 2025 et de pouvoir accélérer la deuxième transformation localement en caoutchouc, pneumatique, gants, etc.
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Par rapport au défi de la souveraineté alimentaire, le gouvernement encourage les opérateurs économiques à investir massivement dans la production vivrière. D'ailleurs, une ordonnance a été prise il y a quelques mois pour donner des mesures incitatives à tout opérateur économique qui investit dans la production de riz parce que la Côte d'Ivoire importe environ 1 400 000 tonnes, soit environ 450 milliards de FCFA qui sortent chaque année.
Également dans la production de maïs, de soja, de la banane plantain, de manioc, ce sont des opportunités offertes pour que le pays soit autosuffisant dans ces différentes productions.
Pour ce qui concerne les zones industrielles, ce sont 1000 hectares de terrains disponibles à Abidjan pk24, 500 hectares à San Pedro, etc. Selon le ministre, pour ces différentes zones industrielles, le pays est à la recherche de partenaires, à travers des partenariats publics-privés.
