Une analyse récente de Bloomfield Investment Corporation met en évidence les défis persistants de la Côte d'Ivoire en matière de gestion de sa dette, malgré sa croissance économique soutenue.
Bien que le pays enregistre une croissance, des signes inquiétants quant à la viabilité de sa dette à court terme persistent.
L'agence de notation, reconnue pour son expertise dans l'évaluation des risques de crédit, souligne que le ratio service de la dette/recettes fiscales de la Côte d'Ivoire reste un point de préoccupation majeur, se situant à 59,6% en 2023. Le rapport de 2024 de l'agence indique également un déficit budgétaire de 5,2% du PIB pour 2023, dépassant la norme de 3%, bien qu'en baisse par rapport à l'année précédente.
Cette situation est d'autant plus préoccupante que le déficit budgétaire du pays pour 2023 dépasse la norme de 3%, atteignant 5,2% du PIB. Bien que ce chiffre soit en baisse par rapport à l'année précédente, il souligne la nécessité urgente de mesures visant à contenir la dette et à réduire les déficits budgétaires.
Selon le rapport, la politique monétaire de la BCEAO n'a pas réussi à contenir l'inflation, qui a atteint 4,4% en 2023, dépassant ainsi le seuil communautaire de 3%. Malgré les efforts déployés pour stabiliser les prix, cette inflation persistante aggrave la situation financière fragile du pays.
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Cependant, toutes les nouvelles ne sont pas négatives. Le rapport note une augmentation des recettes budgétaires de 17,4% en septembre 2023 par rapport à l'année précédente, dépassant l'objectif prévu. Les dépenses budgétaires ont également augmenté de 24%, principalement dirigées vers la dette publique, le personnel et les investissements. L'endettement total reste maîtrisé, représentant 58,1% du PIB.
Dette sous contrôle, l'économie résiste aux pressions
Malgré ces défis, l'endettement total de la Côte d'Ivoire reste sous contrôle, offrant une lueur d'espoir dans un pays confronté à des pressions économiques et financières croissantes.
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