Adjoumani : « Depuis que le Président Ouattara est là, même quand on n’a pas à manger, il y a la paix »

Le chef du village de Sahuyé, dans la circonscription de Sikensi a été officiellement investi, en présence du ministre , parrain de la cérémonie, ainsi que du Président du Conseil régional de l'Agnéby Tiassa, Pierre N'Gou Dimba. Le président de « Sur les traces d'Houphouët-Boigny » a profité de l'occasion pour encourager les Abidjis dans leur esprit d'ouverture aux autres communautés.

Le village de Sahuyé a connu une ambiance particulière ce jour du vendredi 8 mars 2019. En effet, Joseph Gnahoua Diby a officiellement reçu son arrêté de nomination des mains de Julie Sonoh Aka Préfet de Sikensi, en présence de plusieurs personnalités venues pour l'occasion. Le Président du Conseil régional de l'Agnéby Tiassa Pierre N'gou Dimba, a remercié le ministre Adjoumani d'avoir effectué le déplacement ainsi que sa délégation. Et a ajouté : « Depuis mon élection j'avais hâte de retourner dans ce village pour vous dire merci. Cette belle cérémonie me donne l'occasion de vous dire merci pour le travail que vous avez fait à Sahuyé et dans toute la région », a-t-il dit d'emblée.

Et de rappeler que lui  et son conseil ont placé la chefferie traditionnelle dans  leur programme de gouvernance, dans le but de conduire la région vers le développement, avec l'ambition légitime d'être une région prospère. Aussi a-t-il marqué ses admirations au chef de Sahuyé, Nanan Diby 1er .

A lire aussi : Adjoumani à Songon : « Les Ivoiriens verront des choses inimaginables bientôt »

Kobenan Kouassi Adjoumani à quant à lui été impressionné par les applaudissements qui ont accompagné la nomination du nouveau chef. Pour lui, cela y va de l'acceptation de la population de leur chef. Par ailleurs, le président du conseil général de a déclaré : « Les Abidjis ne sont pas nombreux en Côte d'Ivoire, mais c'est un peuple prisé. Donc c'est un grand choix que vous avez fait que nous saluons. Le Président a vu juste en demandant que la notion de chefferie traditionnelle et de royauté soit érigée en institution. C'est une valeur que le Président donne à la chefferie traditionnelle et la royauté. Tout est en train d'être accordé pour que désormais les chefs de village aient un salaire et je suis convaincu que très bientôt,  vous allez voir les changements qui vont être opérés dans la chefferie traditionnelle ».

« Depuis que le Président Alassane Ouattara est là c'est la paix. Même quand on n'a pas à manger, il y a la paix »

Allant plus loin, Adjoumani a salué la dignité du peuple Abidji qui a accepté sur son sol une population cosmopolite avec le cœur ouvert. « Vous les Abidjis vous demeuriez toujours dans l'esprit de Dieu pour que vous puissiez accueillir vos frères,  a-t-il prié. Aussi, a-t-il précisé la volonté du Président Alassane Ouattara qui demande l'unité et le rassemblement pour le développement de la Côte d'Ivoire.

En outre, le ministre a dit : « Depuis que le Président Alassane Ouattara est là c'est la paix. Même quand on n'a pas à manger, il y a la paix. Donc il faut prier Dieu qu'il y ait toujours cette paix, il faut prier Dieu que cette paix perdure.  Je demande aux populations qui sont contentes, qui ne le sont pas d'être ensemble pour soutenir le chef ».

« Moi je suis , quand je viens vous devez bien m'accueillir, si un FPI vient, vous devez bien l'accueillir » 

De plus, le Président de « Sur les traces d'Houphouët-Boigny »  a marqué l'ouverture des Abidjis en ces termes : « Vous avez accepté tout le monde ici. Ailleurs, on voit des chefs dire si Adjoumani vient chez vous il faut le huer ». « C'est ça qui va diriger la nation ? », s'est-il demandé.  « Houphouët-Boigny ne nous a pas dit ça. Aujourd'hui je suis arrivé ici et puis les chefs commencent à me huer. Quand les enfants d'ici vont aller à Bondoukou, on va les huer, d'autres vont aller à on va les huer, qu'est-ce qui va se passer ? », s'est-t-il questionné.

Et d'ajouter en réponse au président du  PDCI-RDA Henri Konan Bédié qui a demandé de huer Amédé Kouakou et ses compagnons : « Chers parents, ce message-là ne l'écoutez pas. Appelez tout le monde. Moi je suis RHDP, quand je viens, vous devez bien m'accueillir, si un FPI vient, vous devez bien l'accueillir ». Le ministre n'est pas allé les bras ballants, il a fait don d'une forte somme d'argent à toutes les couches sociales du village.

Prince Beganssou

Written by Prince Beganssou

Inversion des valeurs chez Kandia Camara : « Normalement, ce sont les enfants qui donnent des conseils à leur papa »

Journée de la femme à Bouaké : 10 photos inédites de Dominique et Henriette sans Simone et Thérèse