Adjoumani : « Amnesty devrait plutôt saluer le professionnalisme des forces de défense qui ont évité à la Côte d’Ivoire un bain de sang »

Pour Adjoumani, Porte parole du RHDP, Amnesty International devrait plutôt saluer le professionnalisme des forces de défense.

Tous les observateurs sérieux qui ont suivi les élections en Côte d'Ivoire ont pu en effet noter qu'il y avait d'un côté ceux qui voulaient aller coûte que coûte aux urnes et de l'autre, ceux qui voulaient empêcher le scrutin par tous les moyens. Ce sont ces derniers qui ont attisé des foyers de violence.
Pour avoir fait preuve de retenue, même quand elles étaient prises pour cible par les manifestants instrumentalisés, devrait plutôt saluer le professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui ont évité à la Côte d'Ivoire un bain de sang.

Au total, il convient de noter que c'est l'opposition qui a planifié, organisé et exécuté toutes ces violences. L'on a en effet observé dans plusieurs localités du , des jeunes armés de gourdins, de machettes, de haches, de fusils calibre 12 et de couteaux, prendre position aux entrées et sorties de certaines villes et villages, pour exécuter les mots d'ordre de boycott et de désobéissance civile, ou encore attaquer des postes de pour détruire le matériel électoral.

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C'est l'opposition qui a suscité toutes ces violences et c'est elle qui tenait le sifflet pour mettre un terme à celles-ci. Il n'a d'ailleurs échappé à personne, qu'après la rencontre qu'il a eue avec le Président , lorsque le Président du PDCI, M. Henri Konan Bédié a prononcé le mot « dialogue », ses partisans ont compris tout de suite qu'ils devaient mettre un terme aux violences. Et les jours qui ont suivi, l'on a effectivement constaté la cessation des violences sur toute l'étendue du territoire national. Tout le monde avait donc compris que c'est l'opposition qui tenait en réalité le sifflet pour mettre fin aux violences…sauf Amnesty International certainement.

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Aussi, pour ne pas apparaître aux yeux de tous comme une ONG de défense des droits humains en conflit avec la loi et la réalité, Amnesty International gagnerait à revoir sa copie. Devant des faits aussi accablants, l'on ne peut que s'interroger sur les motivations réelles d'Amnesty International.

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