Invité de Dnewstv, Dahi Nestor, secrétaire national de la JFPI, a abordé ces sujets d'actualité comme le retrait d'Affi de la table des discussions FPI.
«Lorsque le Président Gbagbo a reçu le camarade, Affi N'guessan a Bruxelles, il a instruit le SG Assoa Adou de venir continuer les discussions à Abidjan. Dans l'équipe qui discutait avec celle de Affi, nous étions six et j'en faisais partie. Donc j'ai suivi et participé aux débats.
Ce que j'aimerais signifier est que dans les préambules pour entamer les discussions, on n'a jamais dit que chaque partie arrêtait de fonctionner et de laisser uniquement place à l'unité. Nous avons convenu que chaque partie devait faire ses activités et après se retrouver dans l'optique de comptabiliser les gains et avancer dans l'unité avec la nouvelle direction du Parti.
Nous étions déjà en discussion avec le PDCI depuis 2018 de Vice-Président Sangaré. C'est donc l'aboutissement des discussions qui ont été les résultats qu'on a connus avec l'accord-cadre. Le camarade Pascal Affi N'guessan doit certainement avoir des problèmes ailleurs parcequ'il savait très bien que la marche de chaque groupe ne s'arrêtait pas. Le fait de sortir brusquement de la discussion, le camarade Affi N'guessan avait probablement d'autres intentions.
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Pour lui, peut-être que le Président Laurent Gbagbo n'allait pas sortir et que les discussions allaient aboutir à sa désignation comme candidat du parti (vu les conditions qu'il a posé face au Président Laurent Gbagbo a Bruxelles). Du moment que le Président Laurent Gbagbo est totalement libre, cela a un peu brisé ses rêves et ses chances.
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C'est pour cette raison qu'il a claqué la porte. Rappelons qu'il justifie sa non-participation aux discussions désormais par le fait que le FPI conduit par le Président Gbagbo ne l'a pas avisé avant de signer l'accord-cadre avec le PDCI). Sinon en tout état de cause, il n'a jamais été dit qu'on devait suspendre les activités politiques de part et d'autre»