Affaire Soro: « Certains acteurs de l’opposition de premier rang étaient dans ce complot »

Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a accusé ce lundi 30 décembre 2019, l'opposition de complicité avec Guillaume Soro sur la tentative de coup d'état.

Si tant est que Soro a des hommes, comme il l'affirme, dans la garde du Président de la République, quelle mission spécifique leur assigne-t-il dans la mise en œuvre d'une insurrection civile ou militaire qu'il projetait en secret ?

Il n'est pas inutile de rappeler que ces faits, qui ne sont pas des paroles en l'air et que l'on tente vainement d'antidater sont en totale cohérence avec des déclarations similaires faites le 11 octobre dernier, par le même Soro Guillaume, à travers son compte Twitter et où il se vantait d'avoir infiltré jusqu'à la moelle épinière le : « je remercie ceux des nôtres qui sont au RHDP et grâce à qui nous avons survécu à bien de pièges mortels. Je leur dis de redoubler de vigilance et d'affiner les canaux. Le moment venu, vous serez reconnus pour vos bienfaits » se réjouissait-il. C'est également dans cette perspective qu'a été déclenchée la récente vaste et subite campagne de dénigrement, de diabolisation et d'intoxication menée par Soro, ses affidés et ses alliés contre le régime RHDP et ses dirigeants.

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L'objectif était de préparer les esprits et de donner une sorte de caution morale ou une légitimité à l'acte funeste projeté.

Il fallait convaincre la terre entière que plus rien ne va en Côte d'Ivoire, que la misère, la pauvreté ont pignon sur rue, que notre pays serait devenu le plus grand cimetière africain des libertés publiques, qu'il courrait droit vers la catastrophe avec une Commission Electorale qui allait « brûler le pays » selon les propres termes de Soro. Et le comble c'est que tous ces messages étaient savamment distillés depuis l'étranger, sur les plus grands moteurs d'information publique et sur les réseaux sociaux. Un complot rondement mené contre la Côte d'Ivoire par des . Faire tout, pour faire admettre que ce qui devrait arriver était prévisible, inévitable et même salutaire pour la démocratie et la paix.

On comprend aussi pourquoi est soudainement sortie de nulle part, l'idée d'une transition politique en Côte d'Ivoire alors que toutes les institutions de la République sont en place et fonctionnent sans problème.

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Cette exigence de transition tire en réalité sa justification dans l'accomplissement du sinistre projet préparé par Soro et ses complices. Car, il nous revient avec insistance que dans cette perspective, des rôles de premier plan avaient été promis à certains acteurs politiques de l'opposition de premier rang avec lesquels il file aujourd'hui le parfait amour.

En tout état de cause, nous sommes ici dans le cadre d'un cheminement criminel digne de ce nom ; ce que les juristes appellent l' « iter criminis », c'est-à-dire, l'ensemble d'un processus qui va conduire une personne à commettre une infraction. Dans le cas d'espèce, il y a en chez Soro Guillaume la pensée criminelle, la résolution criminelle, les actes préparatoires, le commencement d'exécution et enfin la consommation de l'infraction d'atteinte à la sûreté de l'Etat qui elle était imminente quand ce dernier a été freiné par les fins limiers de l'Etat qui ont éventé le projet macabre

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