L'un des chefs des talibans Abdul Haq Wasiq a dénoncé les frappes aériennes américaines en Afghanistan a rapporté ce 30 août 2021 les médias.
Les frappes aériennes en Afghanistan ont violé l'accord de Doha signé en février de l'année dernière et « l'Amérique n'a pas le droit de mener des opérations sur le sol afghan », a déclaré le responsable cité par Tolo News.
A la suite de l'attentat terroriste meurtrier perpétré jeudi soir à l'aéroport de Kaboul et revendiqué par l'EI-K, un groupe affilié à l'Etat islamique actif en Afghanistan, l'armée américaine a lancé vendredi une frappe de drone dans la province orientale de Nangarhar.
Dans le même temps, le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a déclaré aux médias que deux personnes avaient été tuées, et quatre autres (deux enfants et deux femmes) blessées dans l'attaque du drone.
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M. Mujahid a également déclaré que les Etats-Unis devaient faire part aux talibans de leurs intentions concernant cette attaque avant de la lancer.
Selon le Pentagone, l'armée américaine a lancé vendredi une attaque de drone contre le groupe terroriste dans la province afghane de Nangarhar (est), qui a tué deux membres « de haut rang » et en a blessé un autre, en représailles à l'attaque meurtrière de l'aéroport. En outre, l'armée américaine a effectué dimanche une frappe aérienne à Kaboul contre un véhicule suspecté d'appartenir à l'EI-K, qui pourrait constituer une menace imminente pour l'aéroport.
« Nous évaluons les possibilités de pertes civiles, bien que nous n'ayons aucune indication pour le moment. Nous restons vigilants quant aux menaces potentielles futures », a déclaré le porte-parole du commandement central américain, Bill Urban, dans un communiqué. Kaboul est sous le coup d'attaques ces derniers jours.
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Après l'attaque terroriste de l'aéroport jeudi qui a fait plus de 170 morts, dont 13 soldats américains, six civils dont quatre enfants ont été tués par une roquette tirée par des combattants non identifiés dans le quartier de Khwaja Bughra à Kaboul dimanche soir. Cinq roquettes ont également été tirées tôt lundi sur l'aéroport où se poursuivaient les vols d'évacuation dirigés par les Etats-Unis, selon des témoins.
