Bendjo contre-attaque : « Je ne veux pas laisser la mairie à des voyous, je n’irai pas en prison »

Noël Akossi Bendjo, maire sortant du Plateau
Noël Akossi Bendjo, maire sortant du Plateau

Akossi Bendjo en prison ? « Je suis bel et bien là, je ne suis pas allé en prison », a dit en substance le maire de la commune du Plateau, , qui a rencontré les agents de sa mairie ,ce mardi 17 juillet 2018. Il leur a expliqué la raison pour laquelle il a décidé de se représenter aux élections municipales à venir. 

Prenant la parole, le maire a dit : « Je voudrais vous remercier pour votre soutien. Beaucoup d'entre vous m'ont appelé, sont venus chez moi parce qu'ils ne croyaient pas tout ce qu'on leur disait. Je suis bel et bien là, je ne suis pas allé en prison. Je voudrais vous rappeler que nous sommes l'une des mairies les mieux gérées en Côte d'Ivoire. Ce n'est pas nous qui qui l'avons dit ce sont eux. Nous sommes la meilleure mairie d'Afrique de l'ouest. Après ce week-end on compétit pour être la meilleure d'Afrique ».

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De plus, « Si nous avons gagné tous ces lauriers, c'est parce qu'ici, on a mis en place des outils de travail qui nous permettent de nous contrôler nous-mêmes. Nous sommes la seule commune qui a une direction de contrôle de gestion donc nous sommes tranquilles. Nous avons tout ce qu'ils veulent savoir ici sur papier. Le secrétaire général a fait les pourcentages sur les entreprises, nous n'avons rien à cacher. Il s'agissait de venir ici pour qu'on leur donne. Ils n'avaient pas besoin de prendre la pauvre dame qui ne sait même pas de quoi on parle », a t-il affirmé.

C'est le droit parce que nous sommes dans un pays de droit

Par ailleurs, « Je voudrais vous dire que je suis calme, j'ai la tête sur les épaules, j'ai dit ce que nous faisons, j'ai expliqué tout ce que nous faisons, tous les chiffres sont là dans un tableau, qu'ils viennent regarder. C'est ce que je veux, ce que nous voulons, c'est le droit parce que nous sommes dans un pays de droit. Maintenant s'il s'agit d'autre chose, qu'ils nous le disent nous allons voir », s'est-il justifié.

Continuant, il a déclaré : « On nous a appris à travailler donc, techniquement, nous sommes prêts à répondre à qui que ce soit. Ils m'ont insulté, ils ont essayé de tricher à l'enrôlement, nous les avons attrapés. Maintenant, ils ne veulent pas que je sois candidat. Je suis le candidat du Plateau. Je voudrais vous rassurer : restez au travail, faites votre travail. Tous ces petits voyous qui se promènent et qui ricanent ne savent pas comment le monde fonctionne ».

« Quand tu marches et que tu as envie de marcher sur le pied de quelqu'un regarde d'abord quelle est sa taille »

« Quand tu marches et que tu as envie de marcher sur le pied de quelqu'un ,regarde d'abord quelle est sa taille. Ne vous occupez pas de moi, je ne suis pas en prison, je n'étais pas en prison et je n'irai pas en prison. Beaucoup n'ont pas fait ce que nous faisons pour aider le pays. Si nous voulons parler politique, nous dirons que c'est nous qui avons envoyé le RHDP ici. Je n'ai pas de leçon à apprendre de quelque dans cela », a-t-il ironisé.

Poursuivant, il a lancé : « Nous aimons notre pays, nous voulons absolument que ce pays permette à chacun d'entre nous, de vivre sa vie correctement. Devenir quelqu'un sans rien faire n'est pas bon. Nous défendons des valeurs, des principes et nous allons aller jusqu'au bout. Parce que c'est comme cela que nous avons été élevés. Je ne fais pas pour moi tout ce que je fais. Aujourd'hui, je dis merci au seigneur pour tout ce qu'il m'a donné. Que peut faire quelqu'un à un enfant de Dieu ? Je suis dans la logique de servir mes frères et mes sœurs, rien ne m'empêchera de le faire ».

On ne peut pas diriger ce pays sans réconcilier tous les ivoiriens

Parlant de la réconciliation, il s'est voulu clair : « On ne peut pas diriger ce pays sans réconcilier tous les ivoiriens. On ne pas être dans un pays où la moitié des gens vous regardent en chien de faïence. Si on ne se réconcilie pas et que le président Gbagbo sort comme Bemba est sorti, cela ne sera pas bien pour vous. Il faut le faire rapidement parce que cela est notre responsabilité en tant qu'homme politique. Il y a des voyous qui vont venir ici ne les écouter pas parce que nous avançons ».

« J'ai 67 ans, combien d'années me reste-t-il encore à vivre ? Ce n'est pas ce qui est devant que je vise, mais ce que je vais laisser à mes enfants, mes petits-enfants pour qu'ils ne soient pas malheureux après moi. J'ai tenu à continuer parce que je ne voulais pas laisser la mairie à des voyous parce que vous ne méritez pas des voyous, vous méritez des personnes responsables », a t-il ajouté.

« Le vent va souffler, la tempête passe mais la maison reste « .

Enfin, il a marqué sa reconnaissance envers ses collaborateurs en ces termes : « Je voudrais dire merci à mes adjoints, le deuxième et le troisième qui ont gardé la maison, mon secrétaire général, ainsi que vous tous. Je vais vous demander de rester unis parce qu'on ne peut pas réussir seul là où nous partons. Restons ensemble pour me permettre d'être ce que je suis aujourd'hui. Le vent va souffler, la tempête passe mais la maison reste ».

Prince Beganssou

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Written by Prince Beganssou

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