ACTUALITES ALGER, 1er novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Le référendum sur la révision de la Constitution algérienne s'est achevé dimanche soir, avec un taux de participation qui a atteint 23,7% au niveau national, a annoncé le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.
Le scrutin s'est déroulé dans 13.236 bureaux de vote répartis dans l'ensemble du pays et 43 bureaux à l'étranger, 966 observateurs ayant été accrédités pour surveiller le processus, a fait savoir M. Charfi, ajoutant que les résultats seraient annoncés lundi.
Quelques incidents ont eu lieu pendant le vote, sans qu'il n'y ait toutefois « une incidence sur le scrutin », a indiqué ce responsable.
Les Algériens ont été sollicités pour se prononcer sur la Constitution amendée, le premier rendez-vous électoral depuis l'arrivée au pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019 et le huitième depuis l'indépendance du pays vis-à-vis de la France en 1962.
Cette élection se déroulant sur fond de la pandémie du nouveau coronavirus, l'ANIE a élaboré un protocole sanitaire spécial pour le référendum, y compris le respect de la distanciation physique et le port de masques par les électeurs ainsi que le personnel d'encadrement.
Le président Tebboune, qui a été admis dans un hôpital en Allemagne depuis mercredi dernier pour des soins selon un communiqué de la présidence, a accompli son devoir électoral par procuration.
Tard samedi, celui-ci a adressé un message aux Algériens, exhortant les citoyens à participer massivement au référendum sur la Constitution amendée, laquelle « répondra à leurs aspirations pour une nouvelle Algérie forte ».
Avant sa soumission au suffrage universel, la nouvelle Constitution a été favorablement accueillie par les députés des deux chambres du Parlement.
Elle prévoit la possibilité, pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, d'envoyer des troupes à l'étranger pour soutenir les missions de maintien de la paix de l'ONU. Par ailleurs, il est également question de la séparation et de l'équilibre des pouvoirs, de l'alternance, de la moralisation de la vie politique, de la lutte contre la corruption et de la transparence dans la gestion des fonds publics. Fin