Attentats de Charlie Hebdo: début du Procès à Paris le 2 septembre 2020

Début du procès des attentats de Charlie Hebdo le 2 septembre 2020 à Paris. Les accusés encourent des peines allant de 10 ans de prison

Les accusés encourent des peines allant de dix ans de prison à la réclusion à perpétuité. Près de 200 personnes se sont constituées partie civile, dont des rescapés et des proches des victimes de ces attaques terroristes.

Un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place dans le tribunal, avec des détecteurs de métaux, des policiers et des vigiles. En raison de la crise sanitaire, des mesures ont également été prises, dont deux boxes vitrés installés dans la salle des débats d'une capacité de 90 places. Les parties civiles sont installées dans plusieurs autres salles et un espace spécifique a été prévu pour la presse et le public.

Cette série meurtrière survenue du 7 au 9 janvier 2015 avait fait 17 morts. Le 7 janvier, dix membres de la rédaction de l'hebdomadaire satirique et deux policiers étaient assassinés par les frères Chérif et Saïd Kouachi. Le directeur du journal, Stéphane Charbonnier, dit Charb, était menacé de par depuis la parution de caricatures de Mahomet en 2006.

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Le 8 janvier, un proche des frères Kouachi, Amedy Coulibaly, assassinait une policière à Montrouge, une commune limitrophe de . Le lendemain, il prenait en otage des clients du supermarché Hyper Cacher situé porte de Vincennes à Paris, tuant quatre clients de confession juive et revendiquant son acte au nom du groupe .

Les frères Kouachi, en cavale depuis le 7 janvier, étaient pour leur part localisés le même jour dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où ils s'étaient retranchés. Dans l'après-midi, l'assaut des forces d'élite sera donné simultanément sur les deux sites, se soldant par la mort des trois terroristes.

Ces attaques ont suscité une vague de solidarité mondiale avec des rassemblements d'une ampleur inédite les 10 et 11 janvier dans toute la (près de 4 millions de personnes) et notamment à Paris, où le chef de l'Etat en exercice, François , y avait participé en présence d'une quarantaine de chefs d'Etat.

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Le procès, qui doit durer jusqu'au 10 novembre, sera filmé pour les Archives nationales, un fait rare car il est normalement interdit de filmer un procès sauf en raison de l'intérêt à constituer des archives historiques, comme par exemple pour le procès du nazi Klaus Barbie à en 1987. Le Parquet national antiterroriste en a fait la demande et les images ne seront accessibles qu'après une durée de 50 ans. Fin

Written by Emmanuella Bâ

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