Au centre annexe du lycée moderne de Béoumi, un candidat du baccalauréat a été appréhendé, le mardi 28 juillet 2020, pendant l'épreuve de mathématiques.
Les superviseurs de l'inspection générale, Melagne Agnero et Kouakou Berthe, l'ont confondu avec un détecteur de métaux qui a révélé la présence sur le candidat d'un téléphone portable qui contenait le corrigé de l'épreuve de mathématiques envoyé par WhatsApp.
Sorti de la salle de composition par les superviseurs, K. H. Joël a pris la poudre d'escampette au moment où le président du jury de ce centre annexé à celui de Bottro, Kokounseu Madé Benson, cherchait à le remettre aux mains des forces de l'ordre. Pour le président du jury, la composition est d'ores et déjà terminée pour ce candidat fraudeur car les preuves sont irréfutables. Tout le corrigé était bel et bien dans le portable du candidat.
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Les téléphones portables sont proscrits dans les centres de composition. A travers des affiches dans tous les centres et les informations données dans leurs établissements respectifs, les candidats sont largement informés pour éviter tout malentendu. Un candidat convaincu de fraude risque deux à cinq ans d'interdiction de participation à un examen du baccalauréat.
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Un candidat avait été épinglé dans la ville, pendant les épreuves écrites du brevet d'études du premier cycle (BEPC) dont les résultats ont été proclamé mardi 28 juillet 2020.