Le Monde a accordé une interview à Henri Konan Bédié, candidat du PDCI, à la présidentielle d'octobre, à deux mois du scrutin.
A moins de deux mois de l'élection présidentielle prévue pour le 31 octobre, la Côte d'Ivoire inquiète à nouveau. Des violences ont déjà éclaté en plusieurs points du pays alors que la candidature à un troisième mandat d'Alassane Ouattara divise et que des personnalités d'envergure, comme l'ancien président Laurent Gbagbo ou l'ex-premier ministre Guillaume Soro, ne devraient pas être autorisées à se présenter.
« Nous nous battrons pour que notre victoire ne nous soit pas volée et nous ferons tout pour la faire prévaloir » a déclaré Henri Konan Bédié, candidat du PDCI, à la présidentielle ivoirienne d'octobre, dans Le Monde, à la question: « Que ferez-vous si, au soir de l'élection, vous estimez avoir gagné mais que les résultats proclamés sont en votre défaveur ? ».
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La place à une nouvelle génération au sein du PDCI
Ce sont les jeunes qui ont demandé à ce que je me présente compte tenu de la menace d'un troisième mandat du président Ouattara. Dans tous les cas, si je suis élu, c'est non seulement pour la réconciliation totale en Côte d'Ivoire, mais aussi pour installer un gouvernement de large ouverture qui comportera en majorité des jeunes.
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A 86 ans, je dispose de toutes mes facultés physiques et intellectuelles. C'est pour cela que j'ai accepté la mission de salut public que la majorité des Ivoiriens m'a confié. A 86 ans, on peut être président. L'âge est plutôt un atout en Afrique et dans le reste du monde. Il est synonyme de sagesse, d'expérience et donc de compétence.