Au Bénin, la Banque mondiale a décidé d’octroyer un financement de 60 millions de dollars américains en vue d’aider la jeunesse
En effet, ce projet d’inclusion des jeunes vise à accroitre l’inclusion économique des jeunes âgés de 15 à 30 ans – dont 50% de filles – peu ou pas instruits.
« Près de 35 000 personnes bénéficieront des services orientés vers l’auto-emploi, l’emploi salarié et des services de développement des affaires et de coaching », souligne la même source qui précise que ce projet fournira également une subvention sous forme de transfert monétaire à 24 000 jeunes vulnérables.
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« Le projet appuiera également le système d’enseignement technique et de formation professionnelle et donnera accès à des formations dans les métiers à fort potentiel économique à 4 000 jeunes dans le cadre du Certificat à la Qualification Professionnelle et environ 12 000 jeunes dans le cadre de formation de courte durée », ajoute le même communiqué.
« Les jeunes peu ou pas scolarisés sont souvent enfermés dans le cercle vicieux du sous-emploi et des faibles revenus. En leur donnant des compétences professionnelles, ils deviendront de vrais créateurs d’emplois et de croissance », souligne Atou Seck, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, dans le même communiqué.
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Selon une récente étude réalisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les chômeurs béninois ont de plus en plus de difficultés à obtenir leurs premières expériences professionnelles.
« La part des primo-demandeurs d’emploi s’est accrue entre 2002 et 2013, en passant de 56% à 70,8% de la population des sans-emplois », révèle la même étude, qui précise que l’Université d’Abomey Calavi seule met sur le marché chaque année 22 000 diplômés, traduisant une montée en puissance des chômeurs pourvus de diplômes ou de niveaux d’éducation appréciables.