Bouaflé : ce que l’on sait de l’affrontement inter-communautaire qui a fait 24 blessés lundi 27 janvier

Un affrontement entre les populations de Garango et d'Adaykro à Bouaflé, a fait, le lundi 27 janvier 2020, 24 blessés et d'importants dégâts matériels.

Un problème sur un site devant abriter la construction d'un établissement scolaire est à l'origine de l'affrontement entre les populations de et d'Adaykro. On note 24 blessés et beaucoup de dégâts matériels, dont une vingtaine de maisons incendiées, saccagées, selon nos sources. Une information confirmée par les communautés en conflit.

« Les jeunes de Garango ont un terrain sur lequel ils jouent au football. C'est ce site que Garango a réservé pour construire un collège de proximité. A la grande surprise des jeunes, le chef de Lopouafla a délégué des gens pour venir dire que les populations d'Adaykro peuvent construire leur école primaire sur ce site que Garango a réservé pour son collège. Voilà d'où est parti le problème vendredi [24 janvier 2020, NDLR] », a indiqué le porte-parole du chef de Garango, Bakary Yoda.

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« Le chef de Lopouafla, propriétaire terrien, nous a donné une place parce qu'il y a eu une délimitation entre nous et Garango. Et la place où nous voulons construire l'école est vers nous. Les gens de Garango qui se disent être propriétaires de ce terrain depuis le temps colonial se sont opposés », a dit, pour sa part, le chef adjoint d'Adaykro, Konan Kouassi Emmanuel.

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Le préfet de la région de la Marahoué, préfet du département de , Beudjé Djoman Mathias s'est rendu sur le terrain afin de concilier les deux parties en conflit. Il leur a demandé d'arrêter les hostilités, d'éviter de se faire justice, tout en les invitant à se référer aux autorités administratives ou judiciaires en cas de conflit. « La Côte d'Ivoire est un pays organisé. Celui qui a des problèmes, qu'il s'adresse aux institutions pour les régler. Arrêtons la violence. La violence détruit, elle ramène en arrière. Et ce qui peut nous avancer, c'est ce qu'il faut rechercher », a souligné M. Beudjé.

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La situation s'est apaisée et les blessés accueillis au Centre hospitalier régional (CHR) de Bouaflé sont pris en charge gratuitement, selon les dernières nouvelles.

Written by Hind Talha

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