Cinquante femmes de la région de Gbêkê, opérant dans le secteur informel, ont pris part à un atelier de formation sur la COVID-19 à Bouaké.
« Notre objectif est d'aider les femmes à améliorer la gestion de leurs activités génératrices de revenus afin d'accroître leurs bénéfices », a indiqué la présidente de cette organisation non gouvernementale, Tata Tapsoba, précisant que les cinquante participantes de cet atelier ont été sélectionnées par secteur d'activité.
« Pour cette formation, nous avons sélectionné dix femmes par secteur d'activité. Ainsi donc, nous avons dix femmes opérant dans le vivrier, dix dans le secteur de la vente de poisson sec, dix dans le secteur de la couture, dix productrice d'attiéké. A celles-là s'ajoute dix femmes handicapées », a-t-elle précisé.
Pendant trois jours ces femmes se sont familiarisées avec les outils pratiques pour mieux gérer leurs activités économiques. Elles ont, notamment, appris à se servir par exemple d'un cahier de caisse et d'un cahier de trésorerie. Les formatrices, Mme Koua Chimène et sa collègue Boni Micheline leur ont également fourni quelques outils pour gérer leurs dettes et leurs créances.
LIRE AUSSI: PRÉSIDENCE DE LA CAF : ALORS QUE L'HORIZON S'ÉCLAIRCIT POUR PATRICE MOTSEPE, ÇA SE…
« Nous leur avons aussi appris non seulement comment prendre un crédit et comment le rembourser, mais aussi comment encaisser une créance. Nous pensons que tout cela leur permettra de renflouer les caisses de leurs AGR et d'améliorer leur niveau de revenus », a précisé Mme Koua.
Au cours de cet atelier, dont la finalité était de permettre aux participantes d'être mieux outillées en matière de gestion financière, les formatrices ont sensibilisé leur auditoire sur la COVID-19 en insistant, notamment, sur les mesures barrières. Elles ont également informé ses femmes sur leurs droits, les améliorations apportées et tout ce qui reste à faire pour leur permettre de s'épanouir totalement.
La présidente de l'ONG TERE, a saisi cette occasion pour exprimer sa gratitude à l'organisation internationale de la Francophonie pour avoir accepté de financer non seulement cette session de formation, mais aussi et surtout l'achat d'un moulin au profit des femmes de Tolakouadiokro (commune de Bouaké) dont dix ont bénéficié de la formation.
LIRE AUSSI: LE FORT MESSAGE DE SIMONE GBAGBO AUX FEMMES DES DÉTENUS MILITAIRES
Elle a également adressé ses remerciements aux responsables du Fonds Vert R20, une organisation française, pour son soutien financier d'un montant de 6 500 euros, soit environ 4,2 millions FCFA, qui a permis à son organisation d'octroyer des prêts à 25 femmes de Bouaké en juin 2020 pour booster leurs activités génératrices de revenus.
