37 personnes ont été tuées le mercredi 06 novembre 2019 dans l'attaque d'un convoi d'un site minier est tombé dans une embuscade dans l'est du Burkina Faso.
Dans le communiqué, le gouverneur a souligné qu'il s'agit d'un convoi transportant les travailleurs de la mine d'or de la compagnie canadienne SEMAFO SA avec une équipe de l'armée burkinabè.
Plus de soixante autres personnes ont été blessées dans cette attaque, selon la même source. Dans l'autre communiqué, le ministre en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou a souligné mercredi qu'un convoi de cinq autobus sécurisé par une escorte militaire, en partance pour la mine d'or de Boungou a été victime d'une attaque meurtrière complexe perpétrée par des hommes armés non identifiés sur l'axe Ougarou-Boungou dans la province de la Tapoa, région de l'est.
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Il a rappelé que « les forces de défense et de sécurité ont lancé une opération pour porter secours aux personnes blessées et ont entrepris un ratissage de la zone ». « En cette douloureuse circonstance, le gouvernement présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », a-t-il indiqué.
« Le gouvernement invite par ailleurs les populations à la vigilance et les rassure de l'engagement de nos forces de défense et de sécurité à ramener la quiétude dans nos régions » a ajouté M. Dandjinou.
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Cette attaque intervient après la récente tournée dans le Sahel de la ministre française des Armées Florence Parly qui a annoncé le début d'une autre opération antiterroriste dans le Sahel dénommée « Boungou 4 ».
Face à la recrudescence des attaques terroristes dans la région de l'est, les autorités locales avaient prolongé le couvre-feu jusqu'en début 2020.