Les 14 soldats du Burkina Faso tués dans une embuscade dans la localité de Tin-Akoff seront inhumés ce lundi 16 novembre 2020.
Cet attentat contre l'armée burkinabée en pleine campagne électorale a été revendiqué par l'Etat islamique, selon le site d'information Lefaso.net.
Plusieurs candidats à la présidentielle du 22 novembre, qui avaient suspendu pour 48 heures leur campagne électorale pour honorer la mémoire des soldats tombés au front, ont repris depuis dimanche leurs activités.
Près de 6,5 millions d'électeurs seront appelés aux urnes le 22 novembre prochain pour choisir leur président, ainsi que les 127 députés.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a indiqué dimanche soir à la Télévision nationale burkinabée (RTB) que tout était mis en œuvre pour avoir les résultats le 23 novembre, le lendemain du scrutin.
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M. Barry a ajouté que la dégradation de la situation sécuritaire avait entravé le processus électoral dans 15 communes (sur plus de 300), ce qui correspond à 860 villages et secteurs, soit 6% des 9.200 villages que compte le pays.
Le Conseil constitutionnel avait pour sa part annoncé que plus de 17% du territoire ne pourrait pas participer aux élections du fait du terrorisme.
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Depuis 2015, plusieurs régions du Burkina Faso sont en proie à des attaques terroristes, lesquelles ont fait en cinq ans 1.665 morts, précisément 1.229 civils et 436 membres des forces de défense et de sécurité, selon un décompte du Conseil économique et social du Burkina Faso.