Recomposition CEI: Hamed Bakayoko au Corps diplomatique, « la Cour ne demande pas de refaire des élections au niveau de la CEI centrale… »

Rencontrant le 28 juillet 2020, le Corps diplomatique, Hamed Bakayoko a expliqué la position du gouvernement sur l'arrêt de la Cour africaine sur la CEI.

 « Du point de vue de l'arrêt, à aucun moment la Cour ne demande à l'État de Côte d'Ivoire de modifier la loi sur la . A aucun moment la Cour ne dit pas que la CEI centrale est déséquilibrée, à aucun moment, la Cour ne demande de refaire des élections au niveau de la CEI centrale… La CEI va organiser de nouvelles élections au niveau des CEI locales », a annoncé M. Bakayoko au corps diplomatique. 

Poursuivant, il a indiqué que le  ministre de l'administration du territoire a écrit au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition) pour lui demander de désigner son représentant au niveau de la Commission centrale de cette institution électorale. 

LIRE AUSSI: Affaire 800 000 personnes enrôlées par le RHDP : Guikahué réagit, « Bictogo, c'est mon ami mais, il parle trop »

« Je crois que la CEI fait ses diligences également pour que le PDCI donne ses représentants au niveau local. Ce qui devrait permettre la reprise des élections au niveau local», a ajouté le premier ministre par intérim évoquant cependant des contraintes de calendrier pour respecter la tenue de la le 31 octobre prochain. 

« Passé un certains délai, la CEI sera obligée de tirer les conséquences de la présence ou non du PDCI », a prévenu M. Bakayoko. « Nous avons pris bonne note des propositions faites par le gouvernement pour, dans la mesure du possible, et de façon réaliste rendre possible certaines recommandations de la Cour africaine des droits de l'homme», a affirmé en retour, , le coordonnateur résident du système des Nations-Unies en Côte d'Ivoire au nom du corps diplomatique.

LIRE AUSSI: Convention du PDCI : Bédié voté à 100% à Daloa

 Par ailleurs, il a souhaité des élections apaisées et transparentes en Côte d'Ivoire. Auparavant, les ministres Sansan Kambilé ( Justice) et Sidiki Diakité ( administration du territoire) ont expliqué successivement l'aspect juridique de cet arrêt de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples et  les diligences administratives initiées par le gouvernement auprès de l'opposition pour sa participation à l'organe électoral. 

LIRE AUSSI: Arrêt de la Cour Africaine sur la CEI : le GPATE lance un appel au gouvernement

« A l'issue de l'arrêt le 15 juillet dernier, nous avons relancé le PDCI par courrier en date du 20 juillet dernier pour lui demander à nouveau de nous communiquer le nom de son représentant à la CEI centrale», a fait savoir M. Diakité soulignant que « nous attendons à ce jour, la réponse du PDCI et de ses alliés pour que le processus électoral puisse se poursuivre ».

 Le 15 juillet dernier, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples a rendu un arrêt dans l'affaire Suy Bi Gohoré Émile et autres contre la République de Côte d'Ivoire relative à la CEI. Dans cet arrêt diversement interprété,  la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants.

Written by Christian Binaté

Nomination : le nouveau Premier ministre ivoirien connu ce mercredi 29 juillet 2020 ?

Côte d’Ivoire-AIP : Baccalauréat 2020: La FESCI condamne les cas de fraudes signalés lors des épreuves écrites – Actualité ivoirienne 29/07/2020