Des records de chaleur menacent la production de cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial depuis le début de l’année.
Depuis le début de l’année, la Côte d’Ivoire connait des températures exceptionnellement élevées, dues au phénomène météorologique El Niño. Ces fortes chaleurs, qui dépassent parfois les 40°C, ont un impact négatif sur la production de cacao, dont le pays est le premier exportateur mondial.
Les cacaoyers sont particulièrement sensibles aux températures élevées. La chaleur excessive provoque un stress hydrique chez les plantes, qui ne parviennent plus à se développer correctement. Les fèves, qui normalement sont protégées par les feuilles des cacaoyers, sont directement exposées au soleil et brûlent.
Des pertes importantes pour les producteurs
Les agriculteurs ivoiriens sont déjà confrontés à une baisse de leur production. En petite saison, Christian André Yapi, un planteur d’Agboville, a vu sa production chuter de 70%. Il ne récolte plus que 300 kilos de fèves, contre une tonne habituellement.
Les fortes chaleurs ne sont pas un phénomène nouveau en Côte d’Ivoire, mais cette année, elles semblent être particulièrement intenses et durables. Selon les experts, le changement climatique est en partie responsable de cette situation. L’Afrique se réchauffe plus vite que les autres continents, et les vagues de chaleur sont amenées à se répéter.
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Face à cette situation, des solutions doivent être trouvées pour aider les agriculteurs à s’adapter. Des méthodes d’adaptation, comme la construction de systèmes de retenue d’eau ou la protection des sols, peuvent être mises en place.
La production de cacao est essentielle pour l’économie ivoirienne. Le secteur représente 25% du PIB et emploie plus de la moitié de la population active. Une baisse de la production aurait donc des conséquences désastreuses pour le pays.
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