Alassane Ouattara a signé un décret de nomination le 9 mai 2023, nommant Chantal Nanaba Camara à la tête du Conseil Constitutionnel pour une durée de six ans, à compter du 21 juillet 2023.
Cette nomination intervient en remplacement de Koné Mamadou, qui a dirigé l'institution depuis 2015.
Une magistrate d'expérience
Madame Chantal Nanaba Camara est une magistrate chevronnée. Elle a été nommée présidente de la Cour de Cassation en avril 2019, avant de prendre la présidence du Conseil Supérieur de la Magistrature un an plus tard. Elle a reçu la plus haute distinction de l'Etat de Côte d'Ivoire, l'Ordre National de la Côte d'Ivoire. Sa nomination au poste de présidente du Conseil Constitutionnel témoigne de la confiance que le Président de la République place en elle.
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Les implications de la nomination de Chantal Nanaba Camara
Le Conseil Constitutionnel est une institution clé de la vie politique en Côte d'Ivoire. Il est chargé notamment de la validation des élections présidentielles et législatives. La nomination de Chantal Nanaba Camara à sa tête pourrait donc avoir un impact significatif sur le paysage politique ivoirien. En effet, sa présidence pourrait garantir une plus grande transparence et impartialité dans le processus électoral, renforçant ainsi la crédibilité des institutions démocratiques de la Côte d'Ivoire.
Le renouvellement des membres du Conseil Constitutionnel
Le décret de nomination de Chantal Nanaba Camara précise également que le Président de la République nommera trois conseillers au Conseil Constitutionnel, en remplacement de ceux dont le mandat arrivera à expiration le 26 juillet 2023. Ces nominations seront donc attendues avec intérêt, car elles pourraient influencer l'orientation politique de l'institution.