Le préfet de région du N’zi, a appelé les chefs de villages à contribuer à la cohésion sociale en vue du développement économique.
M. Coulibaly a relevé les grandes questions qui minent la circonscription administrative notamment les litiges fonciers, l’orpaillage clandestin, la délimitation des territoires villageois et des élections législatives 2021. Il a affirmé que de la résolution de ces problématiques dépend la quiétude et la tranquillité du département. Il a souligné l’importance de la chefferie traditionnelle, auxiliaire de l’administration, dans ce processus, l’exhortant à y participer à fond car son rôle et sa désignation émanent de la loi
Le préfet a encouragé les chefs de village à exercer leurs attributions en toute quiétude, assurant qu’ils ne peuvent être destitués, sauf en cas d’empêchement, de maladie ou de délit portant atteinte à l’honneur et aux mœurs. La chefferie du village est une charge à vie et le choix du chef ne saurait se faire en imposant un personnage sans crédit réel, ni de violer les traditions successorales sous prétexte de moderniser la procédure de désignation, a précisé le gouverneur.
Toutefois, a fait savoir l’autorité administrative, le chef ne doit pas donner l’occasion à ses administrés de s’en prendre à sa gestion. Les rois et chefs traditionnels sont soumis aux obligations de neutralité, d’impartialité et de réserve. Ils doivent s’abstenir d’afficher leur appartenance politique. Il a insisté sur le fait que le chef est le seul garant de l’unité du village et a invité les présidents de mutuelles, de jeunes et de femmes, sous son autorité, et à obéir au chef, l’implorant à ne pas se laisser manipuler par les politiciens.
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Nouveau préfet de région, Coulibaly Yahaya a pris officiellement fonction dans le N’zi, lundi 18 janvier 2021. Il remplace à ce poste le préfet Bamba Souleymane nommé préfet de la ville d’Abidjan.