Jean Bonin, ancien vice-président du FPI, fait des recommandations pour mettre fin aux différents rackets l'École Normale Supérieure (ENS).
LES FAITS : Il nous est rapporté que le chef de la scolarité de l'Ecole Normale Supérieure (ENS) a prélevé, par deux fois, prétendument au titre des frais de leurs frais de scolarité, la somme de 50.000F sur le montant de la bourse des étudiants.
LA QUALIFICATION : Difficile de qualifier cet acte, faute d'éléments probants qui fonderait ou non la légalité de ce prélèvement.
RECOMMANDATION : En principe les frais de scolarité sont connus et publics. Dès lors, la logique voudrait que ces frais soient payés avant admission dans l'école concernée et non en cours d'année.
S'il s'avérait que le prélèvement opéré sur la bourse desdits étudiants n'était pas affecté au paiement de leur bourse, alors l'ENS s'exposerait à des poursuites judiciaires notamment pour abus d'autorité, détournement de fonds, abus de confiance et extorsion de fonds. Il pourrait dans ce cadre être condamné, au civil, au remboursement des sommes indûment prélevées et, au pénal, le fautif, s'exposerait lui à une peine d'emprisonnement et au paiement d'une lourde amende.
LIRE AUSSI: Fraude BEPC 2022 : le cerveau du réseau de traitement des sujets sur WhatsApp arrêté
J´exhorte les étudiants concernés à me transmettre, pour suite à donner, tous documents utiles qui prouveraient que ces sommes « indûment » prélevées n'avaient pas pour objet le paiement de leurs frais de scolarité.
