L'Association réussir ensemble dans la riziculture en Côte d'Ivoire (Arerci), en collaboration avec l'Office national de développement de la riziculture (ONDR) et l'Organisation inter professionnel agricole-riz (Oia-riz) a organisé une conférence de presse, le mercredi 1er août 2018, à Abidjan. Une conférence qui a démontré que le riz local ivoirien a des vertus thérapeutiques.
Le thème de cette conférence était la « riziculture, source de richesse » et avait aussi pour objectif de présenter une activité importante. « L'objectif de ce festival qui se tiendra les 27, 28 et 29 septembre 2018 à Grand-Bassam est de faire la promotion de l'activité rizicole et singulièrement le riz produit en Côte d'Ivoire », a souligné Claver Alain Zahi président de l'Arerci.
Pour lui, l'ambition affichée de la Côte d'Ivoire d'être autosuffisante à l'horizon 2020 avec une production de 2100.000 tonnes, selon la Stratégie nationale de développement rizicole (SNDR).
«Nous voulons changer la perception négative que certains consommateurs se font du riz local, en présentant tous ses atouts et potentialités afin de garantir de façon durable le marché en fourniture de riz et par ricochet atteindre l'autosuffisance alimentaire souhaitée par le gouvernement par la production locale», a-t-il dit.
Riz local ivoirien et vertus thérapeutiques
Et de relever les effets thérapeutiques du riz. « sa consommation augmentera la glycémie (sucre dans le sang). Cependant les fibres solubles contenues dans le son de riz pourraient réduire l'augmentation du glucose sanguin, ce qui serait bénéfique pour les personnes diabétiques. La charge glycémique du riz à grains longs serait sensiblement la même que celle du riz brun. Bien entendu, le contenu du reste du repas influencera l'effet sur la glycémie », a-t-il fait remarquer.
A en croire Henry Kouadio Koumoé, le président du comité d'organisation, il existe plusieurs variétés de riz en Côte d'Ivoire : le wab 638-1 (Akadi), le Bouaké 189, le Nerica 1 (Bonfani), le Nerica 2 (Keah), le Wab 56-50 (Gblagnin), etc. Celles-ci « réussissent partout en Côte d'Ivoire ».
« Nous recevons des formations, des renforcements de capacité pour améliorer la productivité. Le riz est cultivé sur l'ensemble du territoire ivoirien et contribue pour beaucoup dans l'alimentation, l'amélioration des revenus des producteurs et la réduction du chômage en Côte d'Ivoire », a expliqué Guillaume Djelé, secrétaire général et coordinateur du projet.
Pour cette première édition présidée par Eugène Aouélé Aka, ministre de la Santé et de l'hygiène publique, invité d'honneur, l'ambassadeur de l'Iran en Côte d'Ivoire ; 110 exposants, 100 rencontres'' B to B,'' 100 000 visiteurs sont attendus à ce Festival du riz de Côte d'Ivoire. La cérémonie est co-organisée par l'Arerci et la Société d'exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam).
Karina Fofana
