En Côte d’Ivoire, les enseignants reprennent les hostilités

En Côte d'Ivoire, les enseignants du privé laïc ont décidé la reprise de la grève illimitée interrompue en février dernier, à partir du 23 mars 2020.

Le Syndicat National des Enseignants et des Personnels du Privé Laïc de Côte d'Ivoire (), réuni en assemblée générale ce samedi 14 mars 2020, à son siège à Treichville (-sud), a décidé de la reprise, à partir du 23 mars, de sa grève illimitée suspendue en février pour donner une chance aux négociations.

Selon son secrétaire général, Oumar Camara, depuis la conférence de presse du 7 février 2020 appelant les membres du SYNEPPLACI à la reprise du travail, force est de constater qu'il n'y a jamais eu « de rencontres, ni de discussions ou négociations, ni même un coup de fil qui pourraient les laisser espérer un éventuel règlement des problèmes posés par son syndicat ».

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M. Camara a appelé ses camarades à la mobilisation, lors des actions de masse annoncées pour le 25 mars 2020 sur toute l'étendue du territoire national. Elles porteront notamment à Abidjan, sur un rassemblement de protestation devant la Présidence et la Primature.

De ces institutions suprêmes de l'Exécutif partira une marche jusqu'aux tours administratives où sont logés les ministères de l', de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle et de l'Emploi et de la Protection sociale, pour un sit-in.

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Le SYNEPPLACI avait entamé le 21 janvier 2020 une grève illimitée pour revendiquer le déblocage de leurs salaires. Depuis 2015, il organise régulièrement des arrêts de travail pour demander au gouvernement la signature de l'arrêté portant revalorisation des barèmes des salaires minima catégoriels dans le privé laïc, celui du confessionnel étant déjà en vigueur.

Si le syndicat obtient gain de cause, à titre d'exemple, un professeur licencié du privé laïc verrait son salaire de base passer de 103 000 francs CFA à 180 000 francs, a révélé le secrétaire général Oumar Camara.

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Written by Hind Talha

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