Photo prise le 24 mai montrant une rue déserte à Alger, en Algérie. Le gouvernement a renforcé les mesures de restriction au cours du congé de l'Aïd el-Fitr pour contenir la propagation du COVID-19. La circulation de tout véhicule a été suspendue pendant cette fête marquant la fin du ramadan. (Xinhua)
Le gouvernement algérien a révélé jeudi un plan de déconfinement décliné en deux phases, dont la première interviendra dimanche 7 juin alors que la seconde est attendue une semaine plus tard, soit le dimanche 14 juin.
ALGER, 4 juin (Xinhua) — Le gouvernement algérien a révélé jeudi un plan de déconfinement décliné en deux phases, dont la première interviendra dimanche 7 juin alors que la seconde est attendue une semaine plus tard, soit le dimanche 14 juin.
Le déconfinement concernera dans un premier temps, selon un communiqué des services du Premier ministre, un total de 26 secteurs d'activités économiques, commerciales et de service. Il s'agira, entre autres, du BTPH, certains métiers d'artisans, les agences de voyage et immobilières, des commerces tels que ceux versés dans les articles ménagers et de décoration, articles de sport, jeux et de jouets, des magasins de produits alimentaires à emporter (glaces et boissons, fast-foods), produits cosmétiques et d'hygiène, studios photographiques, douches à l'exception des hammams, galeries d'art, librairies et papeteries, salons de coiffures pour hommes ou encore l'ouverture des marchés à bestiaux.
Quant à la seconde phase, elle touchera certaines activités de transport par taxi ainsi que la restauration et les débits de boissons. Toutefois, le communiqué des services du Premier ministre précise que cette deuxième catégorie d'activités auxquelles d'autres s'ajouteront, seront identifiées et arrêtées par les pouvoirs publics en fonction de l'évolution de la situation sanitaire et du comportement des usagers.
Parallèlement au déconfinement annoncé, la feuille de route du gouvernement prévoit, selon la même source, l'élaboration de guides de règles sanitaires à observer pour chaque secteur et/ou activité, la mise en place d'un dispositif renforcé de surveillance sanitaire, basé sur une stratégie de détection précoce et appuyée par un dépistage ciblé.
Le 25 février, l'Algérie a enregistré un premier cas confirmé au COVID-19 et le 12 mars un premier décès.
Onze jours plus tard, le confinement total a été imposé sur la province de Blida (principal foyer de la maladie), tandis que la capitale Alger a été soumise à un confinement partiel. Depuis, cette mesure a été étendue à d'autres régions, assouplie, reconduite ou suspendue en fonction de l'évolution de situation épidémiologique.
Selon le dernier bilan, l'Algérie a recensé jeudi un total de 9.831 cas confirmés de COVID-19, dont 98 cas supplémentaires de contamination ainsi que le décès de huit personnes portant le nombre de morts à 681, contre 6.297 guérisons dont 79 durant les dernières 24 heures.
