Dans son discours à la nation ce 6 août, Alassane Ouattara a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020.
« Au risque que tous les acquis après tant d'efforts et de sacrifices consentis par toute la population soient compromis, le risque que notre pays recule dans bien de domaines, tout cela m'amène à reconsidérer ma position. Face à ce cas de force majeure et par devoir citoyen, j'ai décidé de repondre favorablement à l'appel de mes contiyenbs me demandant d'etre candidat à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020. Je suis donc candidat », a fait savoir Alassane Ouattara.
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La Côte d'Ivoire attendait cette adresse à la nation d'Alassane Ouattara, à la veille de la fête de l'indépendance. Pour les militants du RHDP, le président ivoirien devrait profiter de l'occasion pour déclarer sa candidature à l'élection présidentielle prochaine.
Des manifestations non loin de la Commission électorale
Dans le même temps, la fièvre électorale monte en Côte d'Ivoire. Dans le secteur du boulevard Latrille, à Cocody, des Ivoiriens manifestent depuis ce jeudi matin. Ils ont brûlé des pneus et mis des objets sur la route. En face, les forces de l'ordre les dispersent à coup de gaz lacrymogène notamment.
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Ces protestataires seraient opposés à un nouveau mandat d'Alassane Ouattara mais aussi à l'absence de Laurent Gbagbo sur les listes électorales. Le FPI, le parti de l'ancien président, affirme qu'il a été radié.
Tout cela a lieu juste à côté de la Commission électorale. Le lieu n'a donc probablement pas été choisi par hasard, d'autant que depuis hier et jusqu'à demain, c'est la période du contentieux des listes électorales. Chacun peut déposer des recours concernant leur contenu, ce que ne vont pas manquer de faire les partisans de Laurent Gbagbo, mais aussi de Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, car selon leurs équipes, les trois hommes auraient perdu le droit de vote à cause de leurs diverses condamnations par la justice ivoirienne.