Doumbia Major répond aux propos de Kalou, maire de Vavoua, sur la marche de l'Eglise catholique du 15 février qui continue d'alimenter l'actualité.
Dites à Kalou Bonaventure qu'en effet, c'est en cela qu'aller à l'école est une bonne chose et que c'est en cela que les semi-analphabètes comme lui sont un danger pour eux-mêmes et pour la société.
S'il était allé suffisamment à l'école, il comprendrait que marcher pour exprimer une opinion politique est un droit constitutionnel, mais c'est un droit que la constitution elle-même interdit aux groupes organisés sur la base religieuse, sur la base raciale et sur la base ethnique.
Toutes les associations de la société civile, ONG, syndicats et partis politique peuvent organiser des marches pour exprimer leurs opinions politiques et lire des motions politiques à la fin de leurs marches ou organiser des sit-in, mais les groupes ethniques, religieux et raciaux n'ont pas ce droit. Ils ne peuvent pas faire de la politique et avoir des activités politiques. C'est l'article 13 de notre constitution qui le dit. Point.
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S'il était allé suffisamment à l'école, il comprendrait que la Constitution qu'il évoque lui-même, prévoit des restrictions et qu'il ne peut pas y avoir de marches pour exprimer de « simples opinions politiques » des gouros, des baoulés, des bétés ou des dioulas, en Côte d'Ivoire, tout comme il ne peut pas y avoir de marche politique des chrétiens, des musulmans ou des bouddhistes en Côte d'Ivoire.
Voici des semi-analphabètes qui eux aussi vont venir nous parler de l'importance de l'école, en s'en servant avec suffisance, pour mépriser certains de leurs propres compatriotes.