Droits de l’homme : selon Boga Sako, voici les droits qui ne sont pas respectés en Côte d’Ivoire

A l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'homme 2021, le Dr Boga Sako, Président-Fondateur De La FIDHOP, a adressé un message au gouvernement ivoirien.

A l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Homme, ce 10 Décembre 2021, la Fondation Ivoirienne pour l'observation et la surveillance des Droits de l'Homme et de la vie politique, la FIDHOP, rappelle les engagements de la Côte d'Ivoire en matière des Droits de l'Homme et lance un appel aux IVOIRIENS.

EN 1946, à l'initiative d'un illustre Ivoirien, l'Assemblée Nationale française adopta la Loi n°46-645 du 11 Avril 1946, dite Loi HOUPHOUET-BOIGNY, tendant à la suppression du travail forcé dans les Territoires d'Outre-Mer.
La Côte d'Ivoire marquait ainsi sa présence dans le concert des Nations, par la voie de celui qui en devint quelques plus tard, dès l'accession du pays à l'Indépendance, son premier Président de la République.

Après le Président Félix Houphouët-Boigny, le pays et ses dirigeants ont fait quelques efforts en faveur des Droits de l'Homme, notamment aux niveaux des Textes et des Institutions. Ainsi, alors que la Constitution du 1er Août 2000 n'accordait que quelques vingt-deux (22) Articles et des lignes du Préambule aux Droits de l'Homme, celle du 8 Novembre 2016, quoique discutable en certains points, consacre plusieurs Chapitres aux Droits de l'Homme.

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Il est à noter également la création en 2007, de la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI), par la Décision présidentielle n°2005-08/PR du 15 Juillet 2005. Cette importante institution républicaine voulue par les Nations Unies et fondée sur les Principes de Paris du 20 Décembre 1993, est aujourd'hui devenue le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), qui continue de promouvoir et de protéger les Droits de l'Homme dans le pays : il convient de féliciter le CNDH et ses responsables, qui ont initié le Prix National des Droits de l'Homme, dont ils ont associé le Gervais de la FIDHOP au Jury de cette année 2021.

Sans oublier l'œuvre considérable des ONG des Droits de l'Homme, qui défendent au quotidien les droits des victimes et qui veillent régulièrement au respect des Droits de l'Homme partout en Côte d'Ivoire.

MAIS DANS LA PRATIQUE, les Droits des Ivoiriennes et des Ivoiriens, les vraies préoccupations des populations sont globalement mises à l'écart par les politiques, au profit de leurs seuls intérêts et ambitions.

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En effet, les problèmes vitaux de la majorité des Ivoiriens sont ignorés :
L'assurance maladie – le droit à la santé – reste toujours un leurre ;
L'école gratuite – le droit à l'éducation – n'est pas une réalité dans le pays ;
Le droit au bien-être, qui se traduit par l'eau potable, l'électricité, ou les trois ou deux repas par jour, demeure un rêve pour nombre d'Ivoiriens ;

Y compris le chômage devenu chronique pour des centaines de milliers de jeunes, dont des diplômés, qui sont livrés à eux-mêmes et qui s'adonnent à la drogue…

Mais plutôt que trouver des solutions à ces maux qui freinent le vrai développement de la Côte d'Ivoire, les Leaders politiques ivoiriens, depuis 1993, se livrent des guerres fratricides, rien que pour accéder au pouvoir.
Ainsi, le bilan des crises ou guerres civiles de 1999, de 2000, de 2002, de 2010-2011 et de 2020 totalisent à ce jour plusieurs milliers de morts ; des centaines de disparus ou des blessés à vie ; des centaines d'exilés encore ; des pauvres à l'agonie, pendant que des riches corrompus jouissent…
D'où l'Appel de la FIDHOP.

LA FIDHOP demande aux Gouvernants de la Côte d'Ivoire de placer désormais l'Humain au centre de leurs actions, car : Gouverner, ce n'est rien d'autre que mettre en œuvre les Droits de l'Homme !
LA FIDHOP demande à la classe politique de saisir l'ultime occasion du prochain Dialogue politique, sous la surveillance de la Société civile, pour transcender leurs divergences et offrir aux Ivoiriens la PAIX !
LA FIDHOP demande aux Ivoiriens de s'impliquer désormais dans le processus de réconciliation nationale, car il en va de leur vie et celle de leurs enfants !

Written by Dr Boga Sako

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