L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé la chute de 95% des décès causés par le Covid-19 depuis le début de l'année.
Cette baisse est une bonne nouvelle, mais le virus n'est pas prêt de disparaître, prévient l'OMS, appelant les pays à apprendre à gérer ses conséquences hors situations d'urgence.
Le Covid long, une conséquence à prendre en compte
Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l'OMS, a souligné que le virus circule toujours et met en garde sur les effets ressentis par certaines personnes ayant contracté la maladie dans sa version dite Covid long. Une infection sur dix se traduirait par ces symptômes chroniques, ce qui signifie que des centaines de millions de personnes pourraient nécessiter des soins de longue durée.
Des variants qui continuent de circuler
Maria Van Kerkhove, qui dirige la lutte contre le Covid à l'OMS, a rappelé que le variant XBB et ses sous-variants étaient désormais dominants au niveau mondial. Elle a plaidé pour une surveillance accrue grâce au dépistage, afin de superviser le virus et de comprendre ses différentes mutations.
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La vigilance reste de mise
Le chef de l'OMS a réitéré que son organisation gardait l'espoir de déclarer la fin de l'urgence sanitaire mondiale liée au Covid-19, mais que la situation pouvait évoluer à tout moment. Il met également en garde sur le regain de certains pays et rappelle que le virus est toujours capable de provoquer de nouvelles vagues de contaminations et de décès.
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La baisse de 95% des décès liés au Covid-19 depuis janvier est une bonne nouvelle, mais l'OMS rappelle que la vigilance doit être maintenue car le virus est toujours capable de provoquer des vagues de contaminations et de décès. Le monde entier doit donc continuer à se battre contre cette pandémie.
