El Hadj Aboudramane Cissé, l'Iman de Sirasso qui demande au président Alassane Ouattara la libération des prisonniers politiques.
(Ici en image avec en arrière-plan la grande mosquée de Sirasso où il officie)
Droiture et vérité doivent toujours guider un guide religieux. Et c'est bien son cas. La preuve a été donnée lors de son sermon de clôture de la grande prière de l'Aid-el-fitr dans lequel le représentant du Cosim dans le Kafigue (36 villages) a interpellé le Chef de l'État, ce en présence du sous-préfet, relativement à la situation des prisonniers politiques.
Rappelons ici les paroles fortes de son intervention :
« Pardonnons-nous les uns les autres car aucun pouvoir n'est éternel. Aujourd'hui est ton règne mais demain sera celui d'un autre. Allez dire au Président de libérer ceux qui sont en prison. »
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« La paix et la cohésion sociale dépendent de deux catégories de citoyens : Les dépositaires du pouvoir public qui se doivent d'être justes, et ceux de la connaissance et du savoir qui se doivent de les guider par la vérité. »
« Les faveurs de Dieu sont préférables à celles des hommes. »
