Les 14 militaires burkinabè tombés dans une embuscade ont été inhumés au cimetière militaire du 11e Régiment d'infanterie commando.
Avant d'être portés à leurs dernières demeures, les soldats tombés sur le champ de bataille, ont été décorés à titre posthume de la médaille militaire. Puis, s'en est suivi l'office religieux au cours duquel, les aumôniers militaires ont imploré Dieu pour le repos des âmes des disparus.
S'exprimant au nom des familles endeuillées, Issa Balima a signifié qu'en tant que croyant, il est convaincu que tout être humain qui nait est assez vieux pour mourir. Pour lui, il ne doute point que ce n'est qu'une série de rencontres et de séparations, selon la volonté de Dieu.
M. Balima a fait remarquer que depuis cinq ans, l'on tente par des acrobaties politico-militaires de faire accepter aux Burkinabè que l'insécurité est devenue la règle et l'insécurité l'exception.
«De deux choses l'une, soit la capacité militaire est en déca de l'ennemi dont l'identité demeure un mystère depuis cinq ans, soit les décisions politiques sont totalement en déphasage avec la réalité », s'est-il lamenté.
LIRE AUSSI: Sébastien Haller avant Madagascar – Côte d'Ivoire ce 17 novembre 2020 : « qu'on me fasse confiance »
L'unité du détachement militaire de Tin-Akoff avait quitté Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l'Oudalan pour rejoindre sa base et elle est tombée dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés dans le village de Beldiabé le mercredi 11 novembre 2020. Le bilan fait état de 14 soldats morts et de huit blessés, rappelle-t-on