Faso Attiéké : « la dame n’a pas labellisé l’attiéké. Elle a protégé sa marque ».

Après Nathalie Yamb, Alain Lobognon, c'est au tour du journaliste Théophile Kouamouo, de s'inviter à la polémique autour de l'Attiéké made in Burkina.

Bon, je me suis renseigné sur l'attiéké-gate. La dame n'a pas labellisé l'attiéké. Elle a protégé sa marque « Faso Attiéké », comme on protégerait les « pâtes maman » ou la bière Ivoire. Mais l'attiéké de toute façon ne saurait être labellisé, au même titre que le pain.

Une association de producteurs peut mettre une appellation d'origine contrôlée sur l'attiéké de Dabou par exemple, si elle parvient à prouver que les conditions particulières de sa production rendent ses caractéristiques spécifiques.

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Et du coup, les autres attiékés ne peuvent pas porter ce nom « attiéké de Dabou ». Et ni la nationalité, ni les origines du producteur ne sont en cause dans ce type de démarche. C'est le lieu de production qui importe. Maintenant on n'a pas besoin d'être Italien pour déposer à l'OAPI « pizza Théo » ou « pizza Tartempion ».

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