Le président de La nouvelle Côte d'Ivoire était à Daoukro, ce samedi 28 juillet 2018. Il était en compagnie d'une forte délégation. Et a eu une séance de travail avec a eu une séance de travail avec les président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire. Rencontre Bédié Gnamien Konan.
C'était une rencontre décisive. En effet, depuis sa sortie du gouvernement, en 2016, Gnamien Konan n'avait pas eu d'entretien avec Henri Konan Bédié. De fait, Gnamien avait démissionné par la suite de son parti, l'UPCI et avait rompu les amarres avec le RHDP.
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Henri Konan Bédié était le président de la conférence des présidents des partis membres du RHDP. Jusqu'au 17 juillet 2018, où le président du PDCI a été dégagé en douceur par le président Alassane Ouattara.
Rencontre Bédié Gnamien Konan et héritage d'Houphouët
Cette rencontre à huis clos, a permis aux deux personnalités de donner leur lecture de la situation politique. Mais pas seulement. Elle leur a aussi et surtout, permis de vider certaines réticences. Cette séance de travail à laquelle ont assisté plusieurs personnes, a permis à Gnamien Konan de porter sa préoccupation essentielle à Bédié.
« Il lui a demandé de tenir bon et de se mettre au-dessus des partis politiques pour sauver la Côte d'Ivoire »
« Le président de La nouvelle Côte d'Ivoire est venu demander à l'ex-chef d'Etat ivoirien, le président Henri Konan Bédié, de prendre en mains la réconciliation nationale », a confié à IvoireSoir,net, un membre de l'équipe qui accompagnait le député de Botro et ex-ministre de la Fonction publique. Ce dernier a précisé que Gnamien Konan « a apporté son soutien au président Bédié. Il lui a demandé de tenir bon et de se mettre au-dessus des partis politiques pour sauver la Côte d'Ivoire ».
Dans un texte qu'il avait publié, quelques heure plus tôt sur sa page Facebook, Gnamien en appelait déjà à Bédié. « J'ai un seul message pour lui. Houphouët ne lui a pas confié que le PDCI. Il lui a confié la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, plus qu'hier le destin de ce pays se trouve entre ses mains pleines d'expérience.
Sa place n'est plus dans un parti. Sa place n'est plus dans un regroupement de partis, même unifié. Il doit se mettre là-haut, au dessus des clans, à équidistance de tout le monde, pour réconcilier les Ivoiriens. C'est ça l'héritage que Félix Houphouët-Boigny lui a confié ».
Elvire Ahonon, envoyée spéciale à Daoukro
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