La grève initié par la Fédération des syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEFCI) est largement suivi à Séguéla.
« A Séguéla, la grève est suivie largement. Tout ce qui est activité forestière est stoppé », a-t-il déclaré, entouré de quelques collègues en train d’observer le piquet de grève.
Ce débrayage de 72 heures, qui a débuté mardi, est motivé par une restructuration souhaitée par les agents de la régie des recettes et avances des Eaux et Forêts en trésorerie pour ‘’gérer les ressources importantes générées par les activités dans les secteurs bois, fluvial, maritime et lagunaire’’ en lieu et place de la régie qui existe actuellement dont le régisseur est nommé par le ministre de tutelle, rappelle-t-on.
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« Les deux scieries sont fermées. Les produits forestiers sont saisis aux deux corridors sud et nord de la ville », a ajouté Some Ollo qui souhaite une implication de l’Etat pour résoudre durablement ce problème qui, selon lui, contribuera à promouvoir ‘’la bonne gouvernance’’.
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Pour le directeur régional, colonel Katchia Hubert, qui était à son poste ainsi que quelques proches collaborateurs, cette grève qui concerne également les agents de la Société de développement des forêts (SODEFOR) et de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) se doit d’être menée de façon ”apaisée, dans la non-violence”.
La direction régionale des Eaux et Forêts de Séguéla, qui couvre les régions du Worodougou et du Béré, compte 96 agents.
