Guillaume Soro, président de GPS et candidat à la présidentielle d'octobre 2020, a promis depuis Paris de ne pas céder au chantage ce mardi 28 janvier 2020.
Guillaume Soro est notamment accusé par la justice ivoirienne d'avoir fomenté « une insurrection civile et militaire » pour s'emparer du pouvoir, ce qu'il nie.
L'ancien Premier ministre a qualifié mardi 28 janvier 2020 ce mandat d'arrêt « de fantasque, illégal et purement opportuniste » et a assuré qu'il « ne céderait pas au chantage ».
« Cette cabale ne détournera pas l'histoire de son cours inévitable », a-t-il martelé, en assurant: « les Ivoiriens souhaitent le changement, c'est incontestable ».
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Longtemps allié au président Alassane Ouattara, qu'il a aidé à porter au pouvoir pendant la crise post-électorale de 2010-2011, Guillaume Soro s'est ensuite brouillé avec lui, jusqu'à la rupture début 2019.
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Dix ans après la crise de 2010-2011 qui a fait 3 000 morts, le scrutin s'annonce tendu. Les élections municipales et régionales de 2018 avaient été marquées par de nombreuses violences et des fraudes.