Après la remise en liberté, 40 personnes sont détenues depuis les manifestations d’octobre 2020 autour de la présidentielle en Guinée.
« En dépit de ces libérations et également de certaines grâces accordées par le chef d’État guinéen, il y a toujours des dizaines de personnes qui demeurent en détention, certaines dans des situations qui soulèvent certaines questions, rappelle Fabien Offner, du bureau régional d’Amnesty International à Dakar. Ce que l’on demande, c’est que, tout simplement, ils aient droit à un procès équitable. Il y a certains signes qui montrent qu’on pourrait en douter. »
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Cela fait plus de sept mois qu’ils sont en détention provisoire. Pour Amnesty International, il faut que ces prisonniers soient jugés au plus vite, voire libérés.