Histoire de la coupe du Monde FIFA. Voici l’histoire de ce trophée qui laisse apparaître deux sportifs transcendés par la victoire soulevant la terre.
La Fifa ne lui a jamais donné de valeur officielle, même si le poids de son or l’évalue à environ 150 000 euros, soit 98.25 millions FCFA. Son histoire méconnue est celle-ci. C’est à l’occasion de la première Coupe du monde de football organisé en 1930 en Uruguay que le Français Jules Rimet, alors président de la Fédération internationale de football (Fifa), commande au sculpteur Abel Lafleur un trophée qui récompensera le vainqueur de la compétition.
Cette première coupe représente Niké, déesse grecque de la victoire. La première équipe à soulever le trophée n’est autre que l’Uruguay, organisateur et vainqueur de la Coupe du monde 1934. Après la chute de Mussolini, les troupes allemandes entrent dans le pays. Fasciné par les objets mythiques, Adolf Hitler charge alors la Gestapo et la Schutzstaffel (SS) de récupérer ce trophée. Peine perdue.
La deuxième coupe du monde
Après 53 propositions de sculptures provenant de sept pays, celle de l’artiste italien Silvio Gazzaniga est finalement retenue. Le trophée (sans son socle) mesure 36,8 cm et pèse 6,175 kg. Il est composé d’Or pur à 75 % (18 carats) avec une base de 13 cm de diamètre contenant deux morceaux de Malachite.
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Le trophée laisse apparaître deux sportifs transcendés par la victoire soulevant la Terre. Il est pour la première fois présenté lors de la Coupe du monde de football de 1974, au capitaine Allemand Franz Beckenbauer.
Le trophée porte l’inscription « FIFA World Cup » gravée à sa base. Le nom des vainqueurs sont gravés sur la base opposée du trophée. Le texte indique l’année et le nom de chaque nation championne du Monde en Anglais.
Le règlement de la FIFA détermine que le trophée de la Coupe du Monde, contrairement à son prédécesseur (la Coupe Jules Rimet), ne peut être remis définitivement au vainqueur : les champions reçoivent une réplique plaqué.
Rappelons qu’aucune équipe africaine n’a pu passer le premier tour du championnat du monde. S’exprimant sur cette débâcle, Yéo Paul Martial ancien entraîneur de l’équipe ivoirienne a affirmé : « C’est le problème de manque de concentration. Les équipes africaines sont très fébriles au niveau de la concentration dans le jeu. Soit au début du match ou à la fin ».
Une sélection de Prince Beganssou (avec Le Point et Les Echos)
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