« Ras-le-bol de Vincent Toh Bi ! : « et si chacun faisait librement son travail sans qu’on ne soupçonne »

Vincent Toh Bi, préfet d'Abidjan
Vincent Toh Bi, préfet d'Abidjan

« Donc on peut plus travailler tranquillement quoi ? » Vincent Toh Bi, préfet d'Abidjan, crie son ras-le-bol dans la gestion des inondations à Abidjan.

Quand on est une Autorité en charge de la prévention et de la gestion des catastrophes, on ne sent pas la pluie qui tombe sur soi, mais on a plutôt peur de la pluie qui tombe sur les populations en zone de précarité. Cette pluie là pourrait tuer par dizaines.

On ne corrompt pas pour qu'il fasse tomber la pluie exactement à l'heure où vous faites une sensibilisation prévue depuis exactement 10 jours auparavant, en concertation avec le Maire, sensibilisation retardée à cause des événements d', dans une zone pré elle-même déjà visitée quelques semaines plus tôt.

Et si chacun faisait librement son travail sans qu'on ne soupçonne qu'il attende décorations et nominations.

Donc on peut plus travailler tranquillement quoi ?

Pourquoi certains ont-ils cette propension au nivellement par le bas ? Tirons nous tous ensemble vers le sommet.

Donc on peut plus travailler tranquillement quoi ?

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Je connais, j'aime et je respecte le franc-parler de tous ceux qui ont la critique acerbe contre notre travail. En ce qui me concerne, je trouve leurs critiques positives parce qu'elles permettent un contrôle de l'action publique et une amélioration de l'approche administrative. Mais entre nous , vous ne trouvez pas que vous exagérez un peu souvent? À force de boulets rouges trop souvent inutiles, vous découragerez toutes les initiatives de volontaires. Dosez, dosez, dosez souvent car nous sommes tous sœurs et frères aimant la même Nation.

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Quand on est responsable de la gestion des crises dans son département comme l'instruit le Gouvernement, on ne prend rien à la légère, car une petite crise, qu'elle soit politique, sécuritaire, sociale ou le fait de catastrophes naturelles, peut avoir d'immenses conséquences.

Les gars, je vous l'ai dit cette année et l'année passée. Je le répète en Français de Micao : “pluies là, c'est djinzin même … hon hon !! Faut pas s'amuser! Y a djali dedans!! À l'heure-là , c'est fraya qui est mieux “

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