C'est au moins 300 voyageurs clandestins qui ont été arrêtés par la gendarmerie entre 9 et 11 avril, pour non respect de la mesure d'isolement d'Abidjan.
Ces individus ont tenté de sortir du Grand Abidjan sans laisser passer en complicité avec des transporteurs dont des taxis compteurs, mototaxis, des véhicules particuliers ou même à pied, en contournant les dispositifs mis en place pour filtrer les passagers.
Ces derniers tentent de contourner le dispositif sécuritaire par des pistes villageoises pour se retrouver au-delà du poste à péage. Dès leur arrivée après le péage, ils sont récupérés par des véhicules ou des motos pour d'autres destinations telles que les villes de Divo, Tiassalé, Sinfra, etc.
Chacun d'eux, surpris par le bon maillage de la Gendarmerie nationale, aux différentes sorties d'Abidjan, avancent des arguments ne dénotant pas d'une urgence avérée, selon notre source sécuritaire.
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Les éléments de la gendarmerie nationale ont réussi à déjouer leur stratagème en saisissant deux minicars appelés communément « gbaka », 14 taxis-compteurs, quatre tricycles, un taxi-brousse, trois mototaxis et un véhicule civil. Ces engins ont été saisis dans les encablures du poste à péage d'Attinguié, sur l'autoroute du nord.
Lors de sa tournée sur ce lieu, le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Apalo Touré, en a profité pour sensibiliser les personnes interpellées avant d'appeler à la responsabilité de chaque citoyen. « La maladie à coronavirus est très désastreuse et nul ne doit mettre en danger la vie des autres », a-t-il dit.
Pour faire face à la maladie à coronavirus aux conséquences désastreuses, Covid-19, le gouvernement ivoirien a arrêté un certain nombre de mesures barrières. Parmi celles-ci, l'on peut citer la limitation du nombre de passagers dans les véhicules de transport en commun et surtout l'interdiction de quitter Abidjan pour les villes de l'intérieur, sauf autorisation officielle.
