Jeannot Ahoussou-Kouadio, à la rentrée sénatoriale : « Que Dieu nous assiste ! »

Jeannot Ahoussou-Kouadio, vice-président du PDCI et probable président du sénat

12 avril 2018, la Côte d'Ivoire installe officiellement ses premiers sénateurs. Occasion pour le premier président du Sénat de Côte d'Ivoire Jeannot Ahoussou-Kouadio de délivrer son premier discours.

En ce jour de grâce du 12 avril 2018, où il est procédé à l'installation officielle et solennelle du SENAT de la République de Côte d'Ivoire, c'est pour l'ensemble des Sénateurs ici présents, une grande joie et un insigne honneur de vous accueillir au sein de cet hémicycle.

En leurs noms à tous, je voudrais souhaiter à nos illustres invités, la traditionnelle et cordiale bienvenue à Yamoussoukro, terre de paix et de fraternité agissante et plus singulièrement au sein de cet hémicycle.

Mes premiers mots au plus illustre des membres de notre Assemblée

Vous me permettrez tout naturellement de réserver mes premiers mots au plus illustre des membres de notre Assemblée, son Excellence Monsieur , Président de la République de Côte d'Ivoire, grand artisan de la nouvelle architecture institutionnelle de la troisième République, dont le SENAT est l'émanation.

•Excellence Monsieur le Président de la République,

L'installation du Senat ce jour traduit éloquemment votre ardente volonté de doter notre pays d'Institutions fortes au service de la paix et de son développement, en favorisant une démocratie participative, inclusive et dynamique.

L'histoire retiendra que c'est vous qui avez réalisé cette mutation significative de l'institution parlementaire qui rejaillira, à n'en point douter, durablement sur la vie démocratique de notre pays.

Votre auguste présence parmi nous ce jour, nous réjouit très profondément, car vous joignez ainsi l'acte à la parole, en faisant entrer pleinement notre pays dans le bicamérisme, un autre trait distinctif des grandes Nations modernes et développées, conformément à votre grande vision de faire de la Côte d'Ivoire, un pays émergent.

•Excellence Monsieur le Président de la République,

Comment ne pas relever la symbolique forte de votre décision de procéder à l'installation du Sénat à Yamoussoukro, après celle de la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d'Ivoire, ici, sur la terre natale du Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY.

Cette décision constitue un début significatif du transfert effectif de la Capitale Politique de la Côte d'Ivoire à Yamoussoukro. Vous concrétisez ainsi, une des volontés chères au Père fondateur, dont vous êtes l'un des dignes héritiers.

Nous espérons vivement que les années à venir, les autres Institutions de la République viendront nous rejoindre au cœur de la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire, pour parachever cette action politique majeure.

Je voudrais également,  au nom de mes pairs, vous rendre un vibrant hommage pour votre belle œuvre de construction de notre pays.

Grâce à votre leadership éclairé, à un environnement des affaires favorable pour le secteur privé et un cadre macro-économique solide que vous avez su construire, par le travail et des reformes audacieuses, la Côte d'Ivoire est devenue, en moins d'une décennie, un pays de paix et de progrès continue.

Merci Excellence Monsieur le Président de la République, pour votre engagement constant au service de la Côte d'Ivoire et de sa grandeur, dans tous les domaines.

Merci pour votre farouche détermination à travailler au bonheur du peuple ivoirien, dans la droite ligne des grands bâtisseurs de notre Nation ; merci pour l'occasion ainsi donnée à ces femmes et à ces hommes, venus de toutes les Régions de notre pays et aux compétences diverses et avérées de servir, comme Sénateurs, notre beau pays, la Côte d'Ivoire.

•Excellence Monsieur le Président de la République,

Je voudrais, à titre personnel, vous rendre un juste et sincère tribut d'hommage, de reconnaissance et de gratitude.

CICERON disait à juste titre et je cite : «La gratitude est non seulement la plus grande des vertus, mais aussi la mère de toutes les autres ».

•Excellence Monsieur le Président de la République,

Recevez, du haut de cette tribune, ma profonde gratitude et mes remerciements appuyés pour la confiance que vous n'avez de cesse de placer en ma modeste personne.

II ne s'agit pas d'une simple convenance exigée par la présence de votre auguste personnalité ce matin ; mais le témoignage d'un profond respect et l'expression d'une vibrante gratitude sortis des tréfonds de mon être ! Il s'agit de propos suggérés par ma conscience, dictés par l'évidence de votre confiance et imposés par mon éducation.

En effet, sous le bénéfice de votre inestimable confiance, vous m'avez permis de servir l'Etat et de me mettre à plusieurs reprises à la disposition de nos populations, successivement en qualité de Ministre d'Etat, Garde des Sceaux,  Ministre de la Justice ; de Premier  Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Chef du Gouvernement ; puis de Ministre d'Etat auprès du Président de la République chargé des Relations avec les Institutions et du Dialogue Politique.

Aujourd'hui, je m'adresse à cette auguste Assemblée, en ma qualité de tout premier Président du tout nouveau Sénat de la République de Côte d'Ivoire, grâce à l'onction de mes pairs, éclairés sans aucun doute, par la confiance dont je bénéficie auprès de vous.

Encore une fois, merci, Excellence Monsieur le Président de la République pour votre confiance renouvelée.

•Excellence Monsieur le Président de la République,

En cette circonstance solennelle, je voudrais à votre suite, Monsieur le Président de République ; vous qui lui avez déjà rendu un hommage éternel en baptisant de son nom, le troisième pont d'Abidjan, rendre à mon tour, un hommage appuyé et mérité au Président Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA et Président de la Conférence des Présidents du RHDP, pour son don de soi au service de la Côte d'Ivoire et ses conseils avisés à vos côtés.

A vous deux, vous formez si harmonieusement un duo qui gagne et qui fait avancer la Côte d'Ivoire dans la paix, l'unité et le développement.

Je forme le vœu que cette entente, cette fraternité retrouvée et cette relation fusionnelle inédite dans l'histoire politique de notre pays se renforce chaque jour davantage, pour constituer la digue insubmersible qui protège notre pays  des  aventures politiques et des périls de tous ordres, pour le bonheur des Ivoiriennes et des Ivoiriens.

Je voudrais saluer la présence distinguée de Madame Henriette Konan BEDIE.

Qu'il me soit également permis de saluer l'ensemble des personnalités qui nous font l'honneur de leur présence distinguée.

J'adresse ma profonde gratitude à mes pairs venus des pays frères et amis, nous soutenir.

•Mesdames et Messieurs ;

Je voudrais exprimer ma reconnaissance et mon infinie gratitude à Monsieur Gérard Larcher Président du Sénat Français et à Monsieur Marcel Niat NJIFENJI Président du Sénat du Cameroun, qui, en acceptant d'ouvrir les portes de leurs institutions respectives à la mission d'information que j'ai eu l'honneur de conduire auprès d'eux au cours du premier trimestre de l'année 2017, ont contribué à la conception et à la mise en œuvre du Sénat de Côte d'Ivoire.

•Madame la Présidente du Sénat de la République sœur du Gabon, Dr Lucie Milebou-Aubusson,

La benjamine des Institutions ivoiriennes s'honore de votre présence qui donne un cachet particulier à cette cérémonie.

Merci pour ce grand geste de solidarité et d'amitié qui consacre notre entrée dans la grande famille des Sénats d'Afrique et du monde.

Votre présence à nos côtés en ces circonstances historiques marque votre attachement personnel à la démocratie et au bicamérisme en Afrique et dans le monde.

Au surplus, je voudrais souligner que je suis particulièrement honoré que vous soyez venu, ici à Yamoussoukro pour porter le Sénat Ivoirien, sur les fonts baptismaux.

Le faisant, vous contribuez à revivifier les liens historiques de fraternité et d'amitié qui unissent si heureusement les peuples frères de Côte d'Ivoire et du Gabon. Merci, Merci Madame la présidente.

Je voudrais à présent, saluer le Vice-président de la République, Monsieur , dont le parcours  professionnel, l'abnégation au travail et le  sens du devoir forcent l'admiration et le respect.

Je fais également une mention spéciale à Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Guillaume Kigbafori SORO.

•Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,

Votre présence nous réconforte et constitue déjà le gage de la parfaite collaboration que nos deux Chambres se doivent d'entretenir ; la pratique du bicamérisme étant tout d'abord, le double examen des textes législatifs, grâce à la mécanique de la navette qui permet de renforcer la qualité de la loi et de favoriser l'approfondissement de la démocratie.

A travers vous, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, je voudrais  saluer les honorables Députés qui, en notre  absence, ont accompli, seuls, depuis plus d'un an, le travail législatif confié au  Parlement, c'est-à-dire aux deux Chambres. Ancien Député moi-même, puis Ministre d'Etat auprès du Président de la République chargé du Dialogue Politique et des Relations avec les Institutions,  je puis rendre témoignage de votre détermination dans l'accomplissement de vos lourdes charges législatives.

•Monsieur le Premier Ministre, Ministre du Budget et du Portefeuille de l'Etat, cher frère  , mon compagnon de victoire,

Je voudrais vous rendre un hommage appuyé pour votre engagement constant et votre détermination à traduire en actes concrets, la grande vision de développement économique et social du Président de la République.

Merci Monsieur le Premier Ministre d'être venu à la tête d'une forte délégation de membres du Gouvernement, que je salue tout aussi chaleureusement.

Chers anciens collègues, mon passage du pouvoir Exécutif au pouvoir législatif doit être perçu non pas comme une rupture ; mais comme le résultat de la division du travail au sein de l'appareil de l'Etat. Je voudrais donc pouvoir continuer à bénéficier de votre soutien fraternel dans la conduite de mes nouvelles missions.

Je voudrais saluer et adresser nos vifs et chaleureux remerciements à l'ensemble des Présidents d'Institutions présents ; à Monsieur le Nonce Apostolique, Doyen du Corps diplomatique et à leurs  Excellences, les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques accrédités en Côte d'Ivoire, à Messieurs les Représentants des organisations du système des Nations Unies, ainsi que ceux des organisations régionales et sous régionales ; à Messieurs les Gouverneurs de Districts Autonomes de Yamoussoukro et d'Abidjan, aux membres du Corps Préfectoral, à Mesdames et Messieurs les Présidents de Conseils régionaux, Maires, Conseillers régionaux et municipaux et Conseillers de District, Mesdames et Messieurs les représentants des secteurs public ou privé, aux guides religieux, ainsi qu'à tous les représentants des différentes couches socioprofessionnelles de notre pays.

J'ai pour chacune et chacun d'entre vous, une pensée de reconnaissance toute spéciale.

Enfin, je n'oublie pas tous les êtres qui me sont proches et chers et dont le soutien ne m'a jamais fait défaut. Je pense particulièrement à mon épouse, Patricia AHOUSSOU-KOUADIO, à mes enfants, Paul-Henri, Jean-Christian, Marie-Paule, Marie Christiane, Maïlis et Jean-David.

Vous êtes pour moi, un oasis de paix et de bonheur dans ce désert d'épreuves et de douleurs que peut être par moment  la vie politique, la vie tout court. Merci pour votre amour et pour votre patience à toute épreuve.

•Mesdames et Messieurs les Sénateurs et chers collègues,

Je voudrais à présent, m'adresser à vous, en vous félicitant chaleureusement  pour avoir été choisis parmi tant de personnalités, pour siéger au sein de notre Institution.

Je voudrais aussi, vous exprimer toute ma reconnaissance pour avoir porté votre choix sur ma modeste personne, pour présider aux destinées de notre prestigieuse Institution.

Investi de votre confiance, je prends l'engagement de travailler de concert avec vous pour l'affirmation du rôle de notre jeune Institution, dans le renforcement de la démocratie dans notre pays.

Chers collègues, notre nouvelle qualité nous confère, vous n'en doutez point, des privilèges, notamment celui de figurer aux côtés d'illustres personnalités qui, avant nous, ont su écrire l'histoire parlementaire de notre pays. Je veux notamment citer, Felix HOUPHOUET-BOIGNY, Auguste DENISE, Biaka BODA, Capry  DJEDJE, Philippe Grégoire YACE, Henri KONAN-BEDIE, Charles Bauza DONWAHI, Emile BROU, Mamadou KOULIBALY.

II nous appartient à présent de porter haut le flambeau, afin d'écrire, avec générosité, rigueur et compétence, l'histoire de notre Institution.

La loi est une norme trop importante pour être examinée sans une interaction permanente entre toutes les forces vives de notre Nation. C'est tout le sens du bicamérisme qui implique un double regard sur l'action du Gouvernement, puisqu'à des degrés divers, l'exécutif est responsable devant l'Assemblée Nationale ;  mais aussi devant le Sénat ; ce qui représente une garantie supplémentaire pour la démocratie.

Le bicamérisme, offre ainsi l'avantage d'une double représentation du citoyen : représentation directe à l'Assemblée Nationale et indirecte au Sénat, par l'intermédiaire des collectivités territoriales de la République.

En dignes héritiers de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, nous aimons que le pouvoir arrête le pouvoir.

Telle est la finalité essentielle du bicamérisme, qui institutionnalise un dialogue entre les deux assemblées ; ce qui permet la conciliation des points de vue et la recherche de solutions constituant la meilleure expression possible de la volonté générale.

Le bicamérisme, j'en suis profondément convaincu par l'usage, sera un gage d'efficacité de l'action publique.

•Mesdames et Messieurs les Sénateurs et chers collègues,

A l'évidence, notre  tâche ne sera pas facile ; il nous faudra innover et prendre des risques. II nous faudra surtout compter avec les critiques, voire les calomnies et les médisances.

Devant tout ceci, chers collègues, j'aimerais vous rappeler ces propos de l'homme d'Etat, Député, Maire, Journaliste, Médecin, Ministre et Sénateur français Georges CLEMENCEAU, et je cite :

« Ne craignez jamais de vous faire des ennemis; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait ». Fin de citation.

Mais, entendons-nous bien, notre intention n'est pas d'affirmer que nous n'avons rien à craindre, ni rien à prouver.

Au contraire, nous ne pouvons faire l'économie d'apporter à nous-même d'abord, et à nos compatriotes ensuite, les réponses aux principales questions suivantes : Qu'est-ce que le Sénat et que peut-il apporter à la Côte d'Ivoire ?

En effet, il est vrai que notre Institution vient de naître et est loin de se comparer au Sénat français, née avec la Constitution thermidorienne de 1795, sous le nom de « Conseil des Anciens » et qui de ce fait, cumule des siècles d'existence.

Mais le monde étant devenu un village  planétaire, et même si cela ne se pose pas dans les mêmes termes, il s'impose déjà à nous,  cette remarque faite par l'ancien Premier Ministre français et Sénateur lui-même, Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN, et je cite : « II faut vraiment que le Sénat ait  conscience que son avenir est aujourd'hui en jeu, que le Sénat est menacé de disparition, s'il n'est pas capable de réaffirmer son efficacité ».

Chers collègues, les critiques ouvertes, souvent acerbes, dont certaines étaient de véritables requiem avant l'heure de notre Institution et auxquels nous avons assisté ces derniers temps, confirment bien la nécessité pour nous d'apporter,  par la qualité de notre travail, la preuve de notre contribution à la consolidation de la démocratie et à la conduite des actions de développement de notre pays.

C'est à ce prix que nous réussirons à  vaincre les réticences et les réserves sur le bienfondé de la mise en place de cette Institution, même s'il faut le dire, certaines critiques relevaient bien de la pure politique politicienne.

Il s'agit surtout d'approfondir par notre action, la vision fondatrice de notre Institution, telle que pensée et écrite par la Constitution de la troisième République.

Oui, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, il nous faut avoir pleinement conscience des efforts à accomplir pour nous affirmer clairement et nous imposer dans le paysage institutionnel.

Sur ce point, notre conviction est affirmée et nous n'en avons aucun doute : Le Sénat est un instrument essentiel d'une démocratie moderne et efficace en ce qu'il constitue un creuset de maturation des lois.

•Excellences Mesdames et Messieurs ;

•Honorables invités,

Notre ambition est d'abord de prendre la place qui nous revient, au sein de notre Parlement et d'entretenir, à travers le dialogue et les échanges consensuels, une collaboration féconde et efficace avec l'Assemblée Nationale, pour permettre au Parlement de mieux assurer ses fonctions législatives.

Le Sénat n'entend donc pas s'engager dans une quelconque revendication d'un rôle identique à l'Assemblée Nationale, pour en devenir, au final son clone, ni être le substitut de l'Administration, notamment celle en charge de la décentralisation.

•Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Nous devons mettre le doigt sur la qualité des textes à produire ; en évitant de se laisser entrainer dans la production pléthorique de lois. Nous devons travailler avec célérité mais avec toujours plus d'efficacité, afin de permettre aux utilisateurs des lois de le faire en toute clarté et éviter au maximum, les interprétations.

Nous sommes le SENAT et nous voulons rester nous-mêmes, conformément et dans les limites des textes, notamment de la Constitution.

•Honorables invités ; Mesdames et Messieurs,

Je formule le vœu que la naissance du SENAT contribue davantage à l'éclosion de la vision fondatrice de la Côte d'Ivoire ; celle d'être « le pays de l'espérance promise à l'humanité ; la Patrie de la vraie fraternité ».

•Excellence Monsieur le Président de la République ;

•Excellences, Mesdames et Messieurs,

Notre Institution est installée à une étape charnière de l'histoire de notre pays et de celle du monde.

Notre époque est en proie aux mutations profondes ; des mutations aussi bien dans les domaines des sciences, des techniques, des technologies nouvelles, de la médecine, que de la sociologie. Ces changements se reflètent dans le monde politique et dans la manière même de faire la politique.

Pour ne pas disparaître ou rester statiques face à ces changements, nous devons chacun à son niveau, nous adapter.

Fort heureusement et en ce qui concerne notre pays, au plan politique, une dynamique nouvelle a été enclenchée avec le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix, le RHDP.

Je voudrais saluer ici solennellement, la grande vision du Président Alassane OUATTARA, de son aîné le Président Henri Konan BEDIE, ainsi que des Présidents Albert Mabri Toikeuse de l'UDPCI, Anzoumana MOUTAYE du MFA, SORO Brahima de l'UPCI, Joseph SEKA SEKA du PIT, qui ont décidé de renforcer les bases de cette alliance politique, née en 2005 et qui nous a permis de gagner toutes les élections et de gouverner ensemble, la Côte d'Ivoire.

En effet, c'est grâce à la Paix retrouvée avec le RHDP que nous pouvons aujourd'hui construire des routes, des autoroutes, des usines, des entreprises, des châteaux d'eau, des universités, des écoles, des hôpitaux ; que nous pouvons  aller et venir librement sur l'ensemble du territoire national, sans aucunes entraves.

Je voudrais donc inviter tous les Partis politiques membres du RHDP  à savoir oser, avec courage et dans un esprit de fraternité, le pas final;  le pas salvateur pour notre pays et l'avenir des générations futures.

Hier, mardi 10 avril 2018, les Présidents Alassane Ouattara et Henri Konan BEDIE ont posé le pas lumineux qui nous conduira certainement vers la renaissance de la Côte d'Ivoire que nous voulons grande et belle !

Oui, le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix, le RHDP, est un véhicule approprié pour aller vers un changement qualitatif, afin de relever le défi le plus important qui se profile à l'horizon, à savoir la consolidation de la Paix, la Paix et la Paix, seconde religion de la Côte d'Ivoire.

•Excellence Monsieur le Président de la République,

Avant de clore mon propos, je voudrais vous réitérer, au nom des Sénateurs, mes remerciements appuyés et notre profonde gratitude, pour avoir marqué de votre auguste présence ce jour, la naissance  officielle et solennelle de notre Institution.

Nous garderons un précieux souvenir de ce jour béni.

Je puis vous assurer de ce que, Mesdames et Messieurs les Sénateurs entendent s'investir pleinement, afin que notre Institution joue sa partition, en vue de permettre à notre pays de s'inscrire résolument dans l'ère de la modernité et du développement. Ils en font solennellement le serment.

Que Dieu nous assiste dans cette noble mission au service de Notre très beau pays !

Vive la Côte d'Ivoire pour que vive le Sénat, instrument de Démocratie apaisée et de consolidation de l'Etat de droit !

Written by YECLO.com

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